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Béjaïa : 24 familles en danger à Feraoun

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Feraoun, une commune se trouvant à quelques kilomètres du chef-lieu de la daïra d’Amizour, et à l’instar des autres régions du pays et de la Kabylie entière souffre en cette période hivernale, ou au village Iaâdnanen, pas moins de 24 familles sont en danger permanent, suite à un risque d’éboulement gigantesque qui menace leurs habitations et met tout simplement leurs vie en péril. Une évacuation de ces familles dans les plus brefs délais devient éminent comme l’atteste le maire de la municipalité, le P/APC, Karim Aghouiles qui dira que ce terrain escarpé, présentement en mouvement, car gorgé d’eau, risque d’emporter pas moins de 15 habitations qui se trouvent sur le flanc, et pourrait aussi ensevelir 9 autres maisons situées sur le côté bas. Pour le moment, l’inquiétude s’est emparée des habitants du lieu-dit Tiaawinin et de ceux du village d’Iaâdnanen à cause du danger de ce glissement de terrain toujours en mouvement. Les services techniques concernés de différentes subdivisions de la daïra d’Amizour, ainsi que la Protection civile se sont dépêchés sur les lieux au tout début de semaine en cours, suite au SOS lancé par le P/APC de cette localité, et ce, pour constater sur place et mesurer le degré du danger qui menace les riverains. Une cellule de crise est installée, et des premières mesures d’évacuation ont été déjà prises. «Nous avons appelé les proches des familles exposées à ce danger à venir à leur rescousse, comme le dicte la tradition de nos villages, afin que l’APC puisse recaser le reste des familles, car notre commune ne dispose que de moyens très limités en matière d’hébergement», affirme le premier magistrat de la commune de Feraoun. Selon ce dernier, l’assemblée populaire communale envisage de mettre à la disposition de ces «sinistrés» des logements, au total six (6) et une structure de la garde communale non occupée, surtout pour les familles les plus menacées. La délocalisation de ces familles devient de ce fait impérative, surtout avec la menace qui reste grande, alors que la prise en charge de ce phénomène naturel à l’effet de sécuriser l’endroit en question, demande plus de temps et de grands moyens. Selon les anciens de ces villages, ce phénomène d’éboulement datait depuis des années, et ils affirment même qu’en 1932 un éboulement a eu lieu au même endroit ayant rayé de la carte des maisonnettes, certainement ensevelies sous les éboulis de terre. Cet endroit recèle des sources d’eaux souterraines et il est sous forme d’une colline qui ne cesse de bouger vers le bas. Le plus urgent pour le moment, c’est d’évacuer les 24 familles afin que leur vie ne soit pas en danger.

M. Rahib

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