Des combats opposaient dimanche les forces du général dissident Khalifa Haftar à des groupes armés à Benghazi, dans l’est de la Libye, un mois après le début de l’opération «anti-terroriste» lancée par ce militaire, rapportent des médias. Ces affrontements figurent parmi les plus violents signalés depuis le 16 mai, lorsque le général Haftar a lancé une offensive destinée selon lui à éradiquer les «groupes terroristes» implantés dans l’est du pays. Les heurts avaient alors fait au moins 76 morts. Les forces paramilitaires de Khalifa Haftar ont lancé tôt dimanche une offensive terrestre contre la région de Sidi Fradj, fief des groupes armés dont Ansar Asharia, classée organisation terroriste par Washington.
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans cette banlieue-ouest de Benghazi, tandis que des familles fuyaient les zones de combats, selon des témoins.
Aucun bilan de ces affrontements n’a pu être obtenu dans l’immédiat auprès des hôpitaux de la ville. Mais les combats ont provoqué une coupure d’électricité dans une grande partie de la ville. Depuis le lancement de l’opération «Dignité» le 16 mai, les forces du général Haftar s’étaient contentées de mener des raids aériens éclairs sur des positions présumées de groupes armés.