Après une visite éducative de neuf jours dans les camps de réfugiés sahraouis, des élèves sévillans sont rentrés dans leur ville, enrichis par une expérience qui leur a permis de mesurer la souffrance du peuple sahraoui sous l’occupation marocaine et l’importance de promouvoir la conscience internationale autour de cette cause.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Journalistes scolaires 2030 : pour une école qui cultive la paix », rapporte le site espagnol El PesPunte. Durant leur séjour, les élèves ont été accueillis par des familles sahraouies dans la région de Boujdour, et ont découvert le quotidien des enfants sahraouis, allant de l’impact de l’occupation sur l’éducation aux difficultés pour préserver l’identité et la culture, soulignant ainsi la nécessité de renforcer la sensibilisation internationale à la cause sahraouie et à sa légitimité. Les élèves ont visité les camps de Boujdour, Rabouni, Smara et Ausserd, où ils ont pu observer des écoles locales, des musées consacrés à la résistance, des médias sahraouis et des projets artistiques visant à préserver le patrimoine culturel du peuple sahraoui. Cette immersion a permis aux élèves de comprendre que « l’occupation marocaine ne se limite pas au contrôle politique et militaire, mais inclut également la tentative de marginaliser l’éducation et la culture tout en imposant un récit parallèle de la réalité sahraouie ». Dans le cadre de leur programme, les jeunes ont participé à la création de contenus journalistiques et audiovisuels, dont un podcast depuis le refuge, où ils ont échangé avec leurs pairs sahraouis sur des thèmes liés à l’éducation, au quotidien et à l’avenir du point de vue des enfants. Cette démarche a mis en lumière l’impact de l’occupation sur l’enfance sahraouie et l’urgence pour la communauté internationale de soutenir le droit à l’apprentissage et à la liberté. Les élèves ont également rencontré le président de la République sahraouie, M. Brahim Ghali, qui leur a remis des attestations en reconnaissance de leur contribution à la promotion de la culture de paix et de la sensibilisation à la cause sahraouie. La mission a également conduit à la signature de trois nouveaux accords de jumelage entre écoles andalouses et sahraouies, ainsi qu’au renouvellement d’un accord existant, illustrant « la force des liens éducatifs et culturels face aux politiques marocaines visant à marginaliser le peuple sahraoui ». Carmen Cuadrado, coordinatrice du projet « Journalistes scolaires 2030 », a souligné que cette expérience « a permis aux enfants d’apprendre par l’interaction directe et l’égalité, offrant un modèle concret pour promouvoir la culture de la paix et la conscience de la cause sahraouie malgré les tentatives marocaines de contrôler l’éducation et la culture dans les territoires occupés ». Cette mission éducative démontre que le contact direct et l’expérience sur le terrain sont « des outils efficaces pour soutenir la cause sahraouie à l’international, dénoncer les politiques d’occupation marocaine et renforcer les droits du peuple sahraoui à l’éducation, à la liberté et à la dignité, face aux violations persistantes et à l’emprise sur la terre et la culture », conclut le site El PesPunte.
M. Seghilani
RENOUVELLEMENT PARTIEL DES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RASD
Un comité pour superviser le processus mis en place
Le Conseil national a procédé à la mise en place d’un comité pour superviser le processus de renouvellement partiel des membres du Conseil national, conformément à l’article 29 du règlement intérieur du Conseil. Les membres du Conseil national ont approuvé un comité au sein du Conseil pour gérer le processus de vote. Il convient de noter que le renouvellement partiel des membres du Conseil national se fait chaque année, directement après l’évaluation du programme d’action du gouvernement, dont l’élection du vice-président et des chefs des commissions du Conseil. R. I.
