Accueil ACTUALITÉ PLUS DE 56 000 MARTYRS : La guerre d’extermination s’intensifie à Ghaza

PLUS DE 56 000 MARTYRS : La guerre d’extermination s’intensifie à Ghaza

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La guerre d’extermination et l’agression ininterrompue menées par l’entité sioniste contre la population de Ghaza ont fait, depuis le 7 octobre 2023, 56 412 martyrs et plus de 133 054 blessés, selon les chiffres officiels communiqués ce samedi par des sources médicales locales.
Depuis le 18 mars dernier, date à laquelle l’entité occupante a repris ses attaques après une trêve, 6 089 Palestiniens ont été tués et 21 013 blessés supplémentaires ont été recensés. Pour la seule journée écoulée, 81 nouveaux martyrs et 422 blessés ont été acheminés vers les hôpitaux du territoire assiégé. Sur le terrain, les équipes de secours peinent à extraire les victimes encore ensevelies sous les décombres ou abandonnées sur les routes. À Khan Younès et Rafah, au sud de l’enclave, 10 Palestiniens ont été tués par des bombardements et des tirs nourris de l’armée d’occupation. À Rafah, près d’un centre de distribution d’aide, 6 civils ont trouvé la mort sous les balles, tandis que 4 autres ont été tués à la suite d’un raid aérien sur la localité de Qarara, au nord de Khan Younès. Les distributions d’aide humanitaire, organisées sous contrôle américano-israélien à travers la prétendue « Fondation humanitaire de Ghaza », se sont transformées en véritables pièges mortels. Plus de 550 Palestiniens ont été abattus en tentant simplement de récupérer de la nourriture dans ces centres, selon des rapports onusiens. L’organisation internationale ActionAid a dénoncé dans un communiqué « un dispositif inacceptable » violant les principes humanitaires fondamentaux, exigeant la fin immédiate de cette mascarade meurtrière. La situation humanitaire est qualifiée de « catastrophe dépassée » par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Chaque jour, 112 enfants sont hospitalisés pour malnutrition. À ce jour, 66 enfants sont morts de faim ou de carences nutritionnelles, conséquence directe du blocus total imposé au territoire et de la fermeture des points de passage, notamment celui de Rafah. Sur 36 hôpitaux existants, seulement 17 fonctionnent partiellement, aucun n’est opérationnel dans le nord de Ghaza ni à Rafah. Cette crise sanitaire aiguë pousse de nombreuses familles à lancer des appels désespérés pour évacuer les blessés graves, à l’image du nourrisson Hani Ziyara, âgé de quatre mois, amputé d’une jambe après un bombardement sur son foyer à Ghaza et dont l’état nécessite des opérations urgentes à l’étranger. La guerre d’extermination a aussi généré plus de 11 000 disparus, plus de 189 000 Palestiniens tués ou blessés depuis 21 mois, la majorité étant des femmes et des enfants. Le siège total de l’entité occupante a déplacé plus d’1,5 million de personnes, souvent sans abri ni accès à l’alimentation de base. Le drame est aggravé par des réseaux criminels locaux, accusés de détourner l’aide alimentaire pour la revendre à prix exorbitant. Des milliers de familles, comme celle d’Oum Mohammad, n’ont pas mangé de pain depuis des semaines, le prix de la farine étant devenu inabordable. « Mon fils a essayé plusieurs fois d’atteindre un centre de distribution, mais c’est risquer sa vie, entre tirs de l’occupant et violences des bandes armées », confie-t-elle. Sur le terrain, les massacres se poursuivent. Hier matin, plus de 25 Palestiniens ont été tués dans des raids aériens et des bombardements dans différentes zones de l’enclave.
À Khan Younès, l’armée d’occupation a rasé des quartiers résidentiels entiers et frappé des abris de déplacés. À Ghaza-ville, le bombardement d’une école refuge a causé la mort de plusieurs civils, tandis que des tirs de drones ont visé des attroupements près des points d’aide. Le carnage de la famille Abu Amsha, entièrement rayée des registres civils après la destruction de leur tente dans le quartier de Rimal à Ghaza, symbolise l’ampleur de la tragédie. Père, mère, enfants, grand-mère : tous anéantis sous les bombes. Malgré les ordonnances répétées de la Cour internationale de Justice réclamant l’arrêt immédiat du génocide, l’entité sioniste poursuit ses massacres, étouffe Ghaza sous un blocus total et piétine le droit international en toute impunité. Alors que le monde détourne les yeux, Ghaza s’enfonce dans la famine, le deuil et la désolation.
M. Seghilani

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