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PLUS DE 60 PALESTINIENS TUÉS EN 24 HEURES PAR LES HORDES SIONISTES Ghaza ensanglantée !

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La bande de Ghaza continue de sombrer dans l’horreur. En l’espace de 24 heures, plus de 60 Palestiniens, dont une majorité d’enfants et de femmes, ont été martyrisés dans une série de frappes aériennes israéliennes ayant visé plusieurs zones résidentielles densément peuplées, notamment à Jabalia, Khan Younès, Deir el-Balah et El-Qods Est. Le ministère de la Santé à Ghaza évoque une catastrophe humanitaire « hors de contrôle », sur fond d’un siège total entamé depuis plus de 20 mois.
Le drame le plus meurtrier s’est produit à Jabalia, dans le nord du territoire, où un bombardement israélien a réduit en poussière un immeuble de quatre étages appartenant à la famille Dardouna. Selon la Défense civile, le bilan provisoire fait état d’au moins 50 personnes tuées ou portées disparues, alors que les opérations de sauvetage sont rendues impossibles faute d’équipements lourds. Quatre corps ont été extraits, six blessés ont été secourus, mais plus de 50 autres palestiniens restent piégés sous les décombres. Au sud, deux autres massacres ont endeuillé Khan Younès, dans la localité d’Abassan al-Jadida. Les frappes ont visé deux maisons appartenant à la famille Dughmush, causant la mort d’au moins 11 personnes, dont plusieurs enfants, et de nombreux blessés graves. D’autres victimes ont été recensées dans le quartier de Qizan al-Najjar. À Deir el-Balah, l’aviation israélienne a tiré huit missiles sur un camion transportant de l’aide humanitaire, tuant six membres du personnel de sécurité chargés de l’acheminer. Dans le nord, l’hôpital Al-Awda a été frappé, provoquant un incendie dans l’unique entrepôt de médicaments, que les équipes de secours n’ont pu éteindre en raison du harcèlement israélien continu. L’armée aurait également fait exploser un robot près de l’établissement, aggravant les dégâts dans les infrastructures médicales. D’autres frappes ont été signalées à Gaza-ville, notamment dans le quartier de Shuja’iyya, ainsi que dans la zone de Zeitoun. Les bombardements ont également visé le camp de réfugiés de Nuseirat, où une maison a été réduite en ruines, tuant un homme et blessant plusieurs personnes. Des scènes similaires se sont déroulées à l’est de Jabalia, où l’armée israélienne a dynamité plusieurs maisons, selon les témoins. Trois personnes, dont une fillette, ont été tuées dans le quartier de Jarn. Le nombre total de victimes depuis jeudi soir dépasserait les 70 morts, selon le bureau gouvernemental d’information à Ghaza. Alors que les bombes pleuvent, une autre tragédie silencieuse se déroule : la famine. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti que les aides récemment acheminées ne suffisent même pas à maintenir les habitants en vie. Le président du Croissant-Rouge palestinien, Younes Al-Khatib, a confirmé que 29 enfants sont morts de faim ces derniers jours, et que les taux de malnutrition atteignent des niveaux records. La situation est si alarmante que la Commission des Nations unies pour les droits de l’enfant a lancé une alerte, évoquant la possibilité de la mort de 14 000 nourrissons dans les heures à venir en l’absence d’une aide immédiate. Elle a dénoncé un siège illégal, en contradiction flagrante avec les droits de l’enfant et le droit international humanitaire. Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes contre la bande de Ghaza ont causé la mort ou la blessure de plus de 175 000 Palestiniens, dont 16 503 enfants selon le ministère de la Santé de Ghaza. Plus de 11 000 personnes sont toujours portées disparues, ensevelies sous les ruines ou portées manquantes. La majorité des victimes sont des civils. Dans ce contexte, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rappelé son équipe de négociation présente à Doha, mettant fin aux discussions sur un éventuel échange de prisonniers. Cette décision a provoqué la colère des familles des otages israéliens détenus à Ghaza, qui ont exprimé leur « profonde douleur » face à l’arrêt des pourparlers, après 594 jours de captivité. Pendant ce temps, les opérations terrestres israéliennes continuent dans le nord de Ghaza, avec la prise de plusieurs hôpitaux, leur destruction partielle et l’expulsion forcée de déplacés qui s’y étaient réfugiés.
Face à l’ampleur du drame, les réactions internationales restent timides. Si l’ONU et plusieurs ONG condamnent les attaques, elles peinent à imposer un cessez-le-feu ou à forcer l’ouverture de corridors humanitaires efficaces. La Cour internationale de justice a pourtant rendu plusieurs décisions, notamment dans le cadre du recours introduit par l’Afrique du Sud, soulignant le risque sérieux de génocide. Mais Israël continue de défier ouvertement ces ordonnances. Le peuple de Ghaza vit une tragédie sans précédent. Entre les bombes, la famine, les maladies et l’exode, chaque jour apporte son lot de morts et de souffrances. Malgré les appels à l’aide, le silence des puissants continue d’alimenter l’impunité de Tel-Aviv. Pendant que le monde regarde ailleurs, un peuple entier est anéanti à petit feu.
M. Seghilani

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