Accueil ACTUALITÉ CRISE EN LIBYE : L’Algérie réitère son appel au dialogue

CRISE EN LIBYE : L’Algérie réitère son appel au dialogue

0

L’Algérie a réitéré au Conseil de sécurité des Nations unies, son appel à l’ensemble des Libyens à privilégier le dialogue en tant que « seule issue pour surmonter les différends », en faisant preuve de sens de responsabilité et en plaçant l’intérêt suprême du peuple libyen au-dessus de toute considération, à la suite de la reprise des affrontements armés à Tripoli ayant causé des pertes humaines.
Dans son intervention lors d’une réunion du Conseil de sécurité, le représentant permanent adjoint de l’Algérie auprès des Nations unies, Toufik Laïd Koudri, a appelé « tous les frères libyens à s’engager dans le dialogue en tant que seule issue pour surmonter les différends, à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité et de patriotisme et à privilégier l’intérêt suprême du peuple libyen ». Affirmant que la Libye, aujourd’hui plus que jamais, a besoin de « rassembler tous ses enfants, loin de la division et de la discorde », Koudri a souligné la nécessité de « relancer le processus politique sous l’égide des Nations unies, en vue de parvenir à la solution tant attendue ».

« Un retrait immédiat et inconditionnel des forces étrangères »
Le représentant algérien a insisté sur la nécessité d’accompagner la Libye dans sa sortie de la spirale de violence, à travers « le retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires, et en permettant au Libyens de décider de leur sort et de gérer leurs affaires eux-mêmes, loin des tiraillements régionaux et des luttes d’influence et d’intérêts ». « La Libye n’est pas une arène de confrontation, mais un pays ancestral, profondément enraciné dans l’histoire, doté de ressources lui permettant, si les conditions de paix et de sécurité sont réunies, de jouer un rôle de stabilité et d’équilibre non seulement en Afrique du Nord, mais aussi dans le bassin méditerranéen et sur l’ensemble du continent africain », a-t-il soutenu. Il a souligné que l’instauration de la justice en Libye, à l’instar des pays du monde, « constitue une revendication nationale légitime et un droit authentique, qui ne saurait faire l’objet ni de polémique ni de marchandage et qui ne doit pas être dicté par des considérations extérieures conjoncturelles ». Partant de cette conviction ancrée, l’Algérie considère que la compétence de la CPI sur la situation en Libye « doit s’exercer dans le cadre du principe de complémentarité avec le pouvoir judiciaire national et non sur la base de son exclusion ou de sa substitution », a-t-il ajouté.
A. N.

Article précédentL’UNRWA DÉPLORE LA SITUATION HUMANITAIRE À GHAZA : « La faim et le désespoir se propagent »
Article suivantJosef Zinnbauer, entraîneur de la JS Kabylie : « Le MCA et le CRB sont les favoris pour le titre »