Maintenant, on comprend mieux pourquoi le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a cessé, à chaque fois qu’il a le dossier sous les yeux sur la table du Conseil des ministres, d’enchainer les coups de gueule et de pression face à de membres du Gouvernement ayant failli à leurs obligations ou faisant preuve de paresse. La stratégie de la pression permanente et la gestion par résultats a donné ses fruits : les travailleurs des secteurs de l’éducation et de la santé peuvent, enfin, jouir de nouveaux statuts qui le permettraient d’améliorer leur double situation, sociale-professionnelle. Aujourd’hui, l’engagement d’une révision générale des textes régissant les métiers de l’éducation et de la santé – pour ne citer que l’enseignant et le médecin au cœur de la politique de l’État dans deux secteurs névralgiques- est suivi d’effet immédiat. Depuis l’ouverture des chantiers, les deux textes en élaboration ont, certes, coûté temps et énergie et même consommé plusieurs ministres. On ne compte pas le nombre de réunions des Conseil des ministres, des ministères de tutelle, sectorielles, syndicales etc. Mais cela a valu la peine eu égard à l’extrême importance accordée par le président de la République à deux fonctions nobles qui, par ailleurs, représentent deux indicateurs clés qui fixent le niveau de développement humain dans notre pays. Les efforts laborieux ont donné leurs fruits. Autrement dit, l’adoption des statuts particuliers relatifs aux travailleurs, toutes catégories confondues, de l’éducation et de la santé, est un acquis considérable pour celui qui sait apprécier le sens des luttes syndicales pour le recouvrement des droits des travailleurs. Ceux qui ont, parmi les différents représentants des travailleurs de l’éducation et de la santé, des années durant, fait de ces questions la raison d’être de leur action syndicale. Ils ne peuvent que se réjouir d’un droit arraché de haute lutte. C’est du moins là, les premières impressions à chaud, recueillies où exprimées de plein gré par (auprès) des syndicats. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a, de son côté, tenu sa promesse et a honoré ses engagements envers les familles de l’éducation et de la santé. D’abord à l’égard de l’enseignant qu’il qualifie d’éducateur au-delà notamment de son statut de fonctionnaire. Et puis, envers le médecin dont la profession noble se veut désormais se replacer dans le cœur du système national de santé.
Farid Guellil