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ESPIONNAGE DE LA DGSE EN ALGÉRIE : El Binaa, le RND et le FEM condamnent les barbouzeries françaises

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Au lendemain de l’affaire d’espionnage français déjouée en Algérie, à la suite de laquelle l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué, la classe politique nationale continue à réagir à cette décision, condamnant les actes belliqueux de la France envers l’Algérie tout en saluant la vigilance et la veille des services de sécurité algériens.
Dans ce cadre, le président du Front El Moustakbal Fateh Boutbig a condamné fortement la provocation française envers l’Algérie, affirmant que la convocation de l’ambassadeur français par le MAE « traduit la convivialité dont l’Algérie s’entretient avec les autres pays dans ses relations ». Boutbig a affirmé que cette convocation est un protocole légitime de la diplomatie. Ajoutant que l’Algérie s’active aujourd’hui sur la scène internationale en toute transparence, et qu’elle veille à ce que ses relations diplomatiques sur l’international soient construites sur le respect mutuel des libertés et droits des peuples, et basées sur des valeurs telles que la solidarité, la responsabilité mutuelle et la coopération. Dans ce cadre Boutbig a insisté sur l’impératif de renforcer le front interne pour faire face aux tentatives de déstabilisation du pays émanant de l’étranger.
De son côté, le SG du RND Mustapha Yahi a condamné fortement les pratiques «violentes » de la France qui menacent la stabilité du pays. Affirmant que les relations entre les pays doivent être basées sur le respect. Appelant à la vigilance et la prudence dans l’entretien des relations, tout en appelant la France à respecter les lois internationales.
Pour sa part, le président du mouvement El-Binaa Abdelkader Bengrina a condamné l’ingérence des services de sécurité française dans les affaires internes du pays.
Affirmant que la décision du président Tebboune est raisonnable et protège notre union et souveraineté nationale. « Nous nous réjouissons que nos services de sécurité aient découvert et pris l’initiative de mettre fin aux tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la nation algérienne » a-t-il rajouté.
Pour rappel, le ministère des Affaires étrangères a signifié à l’ambassadeur français «  la ferme réprobation des plus hautes autorités algériennes face aux nombreuses provocations et actes hostiles français en direction de l’Algérie», au lendemain des graves révélations sur l’implication des services de renseignement français, DGSE, dans une campagne de recrutement d’anciens terroristes en Algérie à des fins de déstabilisation, à l’exemple du dénommé Aissaoui Mohamed Amine, 35 ans, qui s’est récemment confié à la chaîne de télévision AL24.
Le 30 juillet dernier, l’Algérie a décidé du «retrait avec effet immédiat» de son ambassadeur en France, après l’annonce d’un renforcement du soutien français au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental occupé, dénonçant un «pas qu’aucun autre gouvernement français avant lui n’avait cru devoir franchir». Depuis, la représentation diplomatique algérienne en France est du ressort d’un chargé d’affaires.
Sarah O.

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