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Oran : Les bonnes pratiques de l’agriculture biologique au centre d’une session de formation

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Les bonnes pratiques de l’agriculture biologique ont constitué le thème principal de la deuxième édition d’une session de formation lancée, mardi au centre de formation agricole relevant de la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA) à Oran, avec la participation de plus de 25 professionnels du secteur.
Cette session de deux jours, organisée sous le slogan « Pour une agriculture sûre et durable », est initiée par la Fédération algérienne des consommateurs, en collaboration avec le centre de formation et de conseil « Afak Control », ainsi que le bureau de conseil « Dahlia », sous le haut patronage du ministère de l’Environnement et de la Qualité de vie et du wali d’Oran, indique-t-on. L’objectif de cette rencontre est de doter les participants de connaissances et de compétences leur permettant de comprendre les bases scientifiques et pratiques de l’agriculture durable et d’appliquer ces notions sur le terrain pour améliorer la production agricole, tout en préservant l’environnement et la santé publique, a souligné Souad Belarbi, représentante de la directrice de l’Environnement de la wilaya d’Oran. Dans son allocution, Mme Belarbi, également cheffe du service de l’environnement industriel à la même direction, a précisé que le programme de formation permettra de découvrir des méthodes modernes de production durable utilisant des techniques innovantes en agriculture biologique et des technologies intelligentes pour l’irrigation, tout en réduisant l’usage des produits chimiques. « Réaliser une agriculture sûre et durable nécessite une collaboration commune entre agriculteurs et chercheurs », a notamment déclaré Mme Belarbi. De son côté, la directrice des services agricoles, Drâaou Djamila, a affirmé que l’Algérie dispose de grandes potentialités naturelles pour développer cette forme d’agriculture, notamment grâce à la diversité climatique qui offre des conditions propices pour diverses cultures, telles que les légumes, les céréales, les arbres fruitiers, ainsi que la fertilité des sols. Mme Drâaou a également évoqué les initiatives en Algérie visant à promouvoir l’agriculture durable et à encourager les projets contribuant à la protection de l’environnement. Elle a mentionné le soutien de certaines organisations et initiatives privées en faveur des agriculteurs souhaitant passer à l’agriculture biologique, ainsi que leur participation à des salons internationaux pour promouvoir les produits biologiques algériens, notamment les dattes et l’huile d’olive. La directrice des Services agricole a, d’autre part, mis en lumière l’expérience d’Oran dans le domaine de l’agriculture biologique, notamment dans la production de tomates, soulignant le rôle de l’inspection de la wilaya pour la protection des plantes et de la Station régionale de protection des végétaux (SRPV) dans l’utilisation de méthodes biologiques pour lutter contre la mineuse de la tomate. De son côté, le spécialiste en économie rurale et agricole, Abed Fateh, a insisté sur l’importance de sensibiliser les agriculteurs, en particulier les jeunes, à adopter de bonnes pratiques agricoles. Il a également souligné la nécessité de sensibiliser les investisseurs agricoles à réserver des espaces à ces méthodes et de mettre en place des cadres législatifs pour réglementer l’agriculture biologique, octroyer des certifications aux produits biologiques afin de faciliter leur accès aux marchés locaux et internationaux, ainsi que de créer des coopératives pour partager les expériences et les compétences dans ce domaine.
La première édition de cette session de formation, organisée en 2019, avait bénéficié à environ 30 stagiaires, composés d’agriculteurs, de techniciens, ingénieurs agronomes et d’investisseurs. Elle avait permis la création de plusieurs exploitations agricoles de la région Ouest du pays fonctionnant selon des méthodes proches de l’agriculture biologique, en fonction des moyens disponibles, a indiqué Zaki Hariz, président de la Fédération algérienne des consommateurs. La présente édition vise également à former des formateurs.

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