Accueil ACTUALITÉ VIOLENTS BOMBARDEMENTS SIONISTES DANS LA NUIT DE VENDREDI À SAMEDI : Plusieurs...

VIOLENTS BOMBARDEMENTS SIONISTES DANS LA NUIT DE VENDREDI À SAMEDI : Plusieurs martyrs et blessés à Beyrouth

0

Plusieurs Libanais sont tombés en martyrs ou ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi durant les violents bombardements de l’aviation de l’entité sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth, causant des destructions majeures de bâtiments, d’installations et d’infrastructures, ont rapporté des agences de presse.
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’aviation de l’entité sioniste a mené plusieurs raids sur plusieurs localités et villages au sud du Liban, ajoute-t-on de mêmes sources. Ces raids ont ciblé les localités de Sarfand, Deir Siryan, Kafr Sayr, Marqaba, Kafr Kala, Al-Naqoura, Anqoun, Majdal Siryan, Qabrikha, yaroun, Arab Al-Jal, Zoutar, Kafr Jouz, Tol, Al-Tayba, entre autres.

Les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth évacués
Le ministère de la Santé Libanais a indiqué hier que les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth vont être évacués après une nuit de bombardements de l’aviation sioniste. Les patients de ces hôpitaux vont être évacués vers d’autres établissements « non touchés par l’agression (sioniste) ». Ces derniers de leur côté sont appelés à « cesser de recevoir des cas non urgents jusqu’à la fin de la semaine prochaine », a ordonné le ministère de la Santé, qui n’a pas encore donné de bilan actualisé des victimes des attaques nocturnes. Samedi matin, d’épaisses colonnes de fumée s’élevaient encore dans le ciel, selon des Libanais. Des centaines de personnes ayant fui leurs domiciles, et des familles entières ont passé la nuit dehors dans le centre de Beyrouth ou sur la corniche du bord de mer.

La société civile solidaire face à la guerre
Face à l’escalade de l’agression sioniste contre le Liban, la société civile et la diaspora ont mis en place des initiatives pour venir en aide aux personnes déplacées. Des manifestations de soutien ont également eu lieu en Occident, en particulier aux États-Unis et au Canada. Au sein même de la société civile, c’est le branle-bas de combat pour venir en aide aux personnes sans domicile. Certains Libanais ont rapidement offert des solutions d’abris d’urgence aux personnes déplacées, alors que les alternatives proposées par le gouvernement se sont vite retrouvées submergées. Depuis le 23 septembre, un groupe WhatsApp réunissant des propriétaires proposant une chambre dans leur hébergement, ou la mise à disposition d’un logement vacant, et des personnes en quête d’un abri a été créé. Une carte répertoriant un très grand nombre d’hébergements répartis dans tout le pays et pouvant accueillir des déplacés, ainsi que les coordonnées téléphoniques associées, a été publiée sur le compte Instagram de Thawramap (Révolution), accumulant plus d’un million de vues en cinq heures. De plus, les Libanais ont mis en place des initiatives spontanées pour la distribution de nourriture et d’eau aux personnes déplacées. Les différents partis politiques, qui disposent de leur propre fondation, ont mis en place des services d’aide pour répondre à une demande accrue. L’aide provient également de la diaspora aux quatre coins du monde. Des campagnes de dons en ligne ont rapidement été organisées par des ONG établies au Liban-Sud, comme Unicef Australia et le Secours islamique au Royaume-Uni, qui ont été particulièrement réactives, indique un article de L’Orient-Le Jour. Pour aider les Libanais, la diaspora utilise également les virements via la plateforme Western Union pour qu’ils puissent avoir de l’argent liquide. Les comptes bancaires sont en partie bloqués en raison de l’insolvabilité des banques. Les particuliers se sont, eux aussi, engagés en créant des cagnottes hébergées sur la plateforme américaine de financement participatif Go Fund Me. Des manifestations ont également eu lieu en Occident, notamment aux États-Unis et au Canada.
Ania N.

Article précédentINSTAURATION DU VISA D’ENTRÉE EN ALGÉRIE POUR LES RESSORTISSANTS MAROCAINS : Opération « contre-espionnage » à l’Ouest !
Article suivantL’OMS sur les Agents antimicrobiens : «Aucun pays n’est à l’abri de cette menace»