Plusieurs délégations diplomatiques ont boycotté l’allocution du soi-disant « Premier ministre » de l’entité sioniste, le criminel Benyamin Netanyahou, vendredi, lors de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU dans sa 79e session, se retirant du siège de l’AG par solidarité avec les peuples palestinien et libanais et en protestation contre le génocide mené par l’entité sioniste. Des diplomates et des délégations de plusieurs pays ont quitté la salle dès que le criminel sioniste a pris la parole, hué par l’assistance au sein de l’AG en protestation contre l’agression sans précédent contre la bande de Ghaza et le Liban, rapportent des médias. Des délégations ayant quitté la salle ont affirmé que le boycott « est un devoir pour exprimer le rejet et la condamnation du génocide à Ghaza ». Les vidéos relayées par les médias montrent la salle de l’ONU à New York quasiment vide quand le criminel Netanyahou a pris la parole. À noter que ces délégations représentent entre autres des pays d’Amérique latine, d’Afrique, du monde arabe et musulman.
Joseph Borrel : « Nous nous dirigeons vers une longue guerre »
Le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a mis en garde à l’ONU, contre une longue guerre à la suite de l’escalade sioniste en Palestine occupée en particulier à Ghaza et au Liban.
« Nous nous dirigeons vers une longue guerre», a déclaré Borrell à des journalistes après un Conseil de sécurité consacré à la bande de Ghaza ravagée par un an d’agression sioniste génocidaire. Borrell a en outre déploré que personne ne puisse arrêter le dénommé Netanyahou.
« Nous mettons toute la pression diplomatique pour un cessez-le-feu. Mais personne ne semble capable d’arrêter Netanyahou que ce soit à Ghaza ou en Cisjordanie, en Palestine occupée », a-t-il dit.
Ania N.