En s’attaquant au Liban, l’entité sioniste a aggravé son isolement au plan international. Même ses alliés occidentaux sont contraints de recourir à des acrobaties diplomatiques pour maintenir leur soutien aux agresseurs sionistes tout en laissant croire qu’ils sont pour un cessez-le feu. La tendance à l’isolement international de l’entité sioniste s’est nettement révélée le 18 septembre dernier, lors de l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution historique qui exige d’Israël de mettre fin à sa présence illicite dans le Territoire palestinien occupé, laquelle constitue un fait illicite à caractère continu engageant sa responsabilité internationale, et qu’elle le fasse au plus tard 12 mois après l’adoption du texte. Cette majorité écrasante de la communauté internationale estime que l’impunité dont bénéficie l’entité sioniste doit cesser. Récemment, à l’occasion du débat général de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, de nombreux intervenants ont rappelé à ceux qui soutiennent l’occupant israélien, par son approvisionnement en armes et par le veto au Conseil de sécurité empêchant cette institution d’accomplir ses missions pour la paix et la sécurité internationales, que la principale cause de l’agression génocidaire contre les Palestiniens à Ghaza, depuis un an, et, depuis quelques jours, l’attaque contre le Liban, est l’occupation coloniale israélienne de la Palestine. Vendredi, dans son discours devant les Nations unies, rapporté par les médias libanais, le ministre des Affaires étrangères du Liban, Abdallah Bou Habib, a souligné que ce que vit le Liban est le résultat de l’occupation sioniste. Le président de l’État palestinien Mahmoud Abbas a lancé jeudi, devant l’Assemblée générale de l’ONU, s’adressant à la communauté internationale : « Arrêtez le génocide. Arrêtez d’envoyer des armes à l’entité sioniste », en jugeant que l’entité sioniste ne « mérite pas » d’être membre des Nations unies. « Arrêtez ce crime. Arrêtez-le maintenant. Arrêtez de tuer des enfants et des femmes », a encore martelé le président palestinien. Seuls les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux maintiennent leur démarche pro-sioniste à contre-courant de quasiment toute l’opinion publique mondiale. En paroles, les États-Unis prétendent vouloir réduire l’escalade sur le front en Palestine et au Liban mais dans les faits, et c’est l’agence de presse Reuters qui l’a confirmé jeudi, citant des sources israéliennes, l’armée sioniste a reçu une aide des Etats-Unis, d’une valeur de 8,7 milliards de dollars, « pour soutenir ses efforts militaires en cours et maintenir une supériorité militaire qualitative dans la région ».
La solution : l’arrêt de l’agression sioniste contre Ghaza
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux veulent, par tous les moyens, couper le lien entre la résistance palestinienne et le front de soutien (Liban, Irak, Yémen). Les faits les contredisent. Du Yémen et d’Irak, en plus du Liban, les missiles n’ont pas cessé d’être lancés contre l’entité sioniste et de lui infliger des pertes considérables. Les missiles yéménites parcourent plus de deux mille kilomètres et atteignent leurs cibles en Palestine occupée. Idem pour la résistance irakienne qui, dans le prolongement de son approche de résistance à l’occupation et de soutien à la Palestine et au Liban, a mené, jeudi à vendredi, à minuit, trois opérations contre des cibles de l’occupation en Palestine occupée. Toutes ces opérations ne s’arrêteront pas, et les sirènes continueront de donner l’alerte partout dans l’entité sioniste, tant que l’agression génocidaire contre Ghaza ne cessera pas. C’est la condition que le front de soutien exige pour interrompre ses actions armées de solidarité avec la lutte du peuple palestinien. Les dirigeants de l’entité sioniste persistent à ne pas admettre que son armée d’agression est dans l’incapacité d’enregistrer le moindre gain, qu’il soit militaire ou politique, à Ghaza, et que la fuite en avant dans ses frappes génocidaires contre le front de soutien libanais ne donnera aucun résultat, malgré le soutien des occidentaux, à leur tête les États-Unis, dont la duplicité ne trompe plus personne.
M’hamed Rebah
