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LE PRÉSIDENT BRAHIM GHALI APPELLE L’ONU À ASSUMER SES RESPONSABILITÉS : « En finir avec la dernière colonie en Afrique »

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Le président sahraoui, Brahim Ghali, a appelé, jeudi, le Conseil de sécurité et l’ONU à assumer leurs responsabilités pour parachever le processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental occupé par le Maroc. 
Il a également appelé l’Union africaine (UA) à « imposer l’application des principes et objectifs de son Acte constitutif », notamment le respect des frontières héritées au recouvrement de  l’indépendance », mettant en garde contre « le danger que représente l’État occupant marocain et ses pratiques scandaleuses, comme ce fut le cas récemment au Japon, sur l’unité et la cohésion de l’organisation continentale ». Dans une allocution prononcée à l’ouverture, jeudi, des travaux de la 5e session ordinaire du secrétariat national du front Polisario, le président Ghali a dénoncé « les positions indignes » de certaines parties pour soutenir la thèse coloniale marocaine au Sahara occidental, citant, à ce propos, la déclaration du président français qui constitue « une violation flagrante de la Charte de l’ONU et ouvre la voie à l’occupant marocain pour fouler aux pieds le droit international et le droit international humanitaire ». À la même occasion, le président Ghali a exprimé sa solidarité avec les peuples palestinien et libanais face à l’agression sioniste barbare, soulignant que « la paix et la stabilité dans le monde ne sauraient exister sans le respect des résolutions de la légalité internationale et sans la possibilité de permettre aux peuples d’exercer leurs droits légitimes à l’autodétermination ». Sur le terrain, l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a ciblé, jeudi, par des bombardements les régions de Reguiz et Lethrathiet dans le secteur de Guelta, a indiqué la direction centrale du commissariat politique de l’Armée sahraouie dans un communiqué militaire. Les attaques de l’Armée sahraouie « se poursuivent contre les retranchements des forces d’occupation marocaines, qui subissent des pertes matérielles et humaines le long du mur de sable », lit-on dans le communiqué. Mardi, un autre communiqué a fait savoir que des détachements avancés des unités de l’Armée de libération sahraouie (APLS) ont ciblé des retranchements des forces d’occupation marocaines dans le secteur d’Amgala, « leur infligeant de lourdes pertes humaines et matérielles ». Par ailleurs, le Comité des disparitions forcées de l’ONU (UN CED) devait examiner mardi dernier au cours de sa 27 session la question des disparitions forcées au Sahara occidental plaçant ainsi le Maroc pour la première fois sous examen », selon les indications données par le Groupe de travail sur les droits de l’homme au Sahara occidental occupé, dans un communiqué.. « Notant que depuis son invasion du Sahara occidental en 1975, le Maroc a systématiquement utilisé les disparitions forcées comme outil de répression et pour supprimer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », le Groupe de travail sur les droits de l’homme au Sahara occidental a fait remarquer que « le Maroc n’a pas été tenu responsable et que les auteurs de disparitions forcées continuent d’occuper des postes clés au sein de l’armée et du gouvernement marocains, perpétuant une culture d’impunité et favorisant un état de peur et de terreur ». Le Groupe a rappelé, à cet égard, qu’avant l’examen du Maroc, la société civile sahraouie qu’il représente tout en étant soutenu par le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, a soumis un rapport de 114 pages au CED de l’ONU décrivant la question des disparitions forcées au Sahara occidental. « En soumettant le rapport, la société civile sahraouie a dénoncé l’impunité accordée au Maroc, exigeant la création d’un nouvel organe indépendant pour examiner les violations commises par le Maroc en tant que puissance occupante au Sahara occidental », a-t-il précisé, rappelant qu' »il a également rencontré des experts du CED de l’ONU pour exprimer son inquiétude et dénoncer l’impunité accordée au Maroc ».
M. R.

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