Le président Abdelmadjid Tebboune ordonne au Gouvernement de peaufiner le projet de Loi de finances pour 2024. Une fois fait, le texte sera examiné lors d’une réunion spéciale du Conseil des ministres.
Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, une réunion du Conseil des ministres. Un communiqué de la présidence de la République précise que cette réunion a été consacrée à l’examen du projet de loi de finance pour l’exercice 2024 et d’exposés relatifs aux secteurs de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, de l’Agriculture, de la Poste et des Télécommunications et des Travaux publics.
Ainsi, concernant le projet de Loi de finances pour 2024 dont la première mouture a fait précédemment l’objet d’un premier débat, le président de la République a ordonné une deuxième lecture du texte avant sa programmation à l’examen lors d’une réunion spéciale du Conseil des ministres. À priori, instruit-il, le PLF-2024 devra prendre en considération toutes les remarques émises lors des réunions précédentes. Comme lorsqu’il était question de traduire sur le terrain la consolidation du caractère social de l’Etat, à travers le renforcement du pouvoir d’achat du citoyen, dont la finalité étant la consolidation du front interne. Au plan extérieur, et comme pour renforcer la résilience du pays face à de probables chocs économiques, le Président invite le Gouvernement à préserver, dans le texte, la souveraineté financière de l’Algérie. Ceci, afin de mettre notre pays à l’abri de toute situation qui le contraindrait à s’endetter auprès d’institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale.
Deuxième réserve émis par le Président, il a souligné la priorité de réaliser des projets à dimension stratégique pour stimuler l’économie nationale, en tenant compte des fluctuations du marché mondial. C’est-à-dire, faire en sorte que le PLF-2024 préserve le pouvoir d’achat du citoyen, face à la hausse des prix constatée sur les marchés internationaux, conséquence de la situation d’instabilité dans le monde.
Nous y reviendrons dans notre édition de demain, pour traiter des différentes résolutions de cette réunion.
Farid Guellil