La Cour suprême a refusé de rejuger 10 ministres du gouvernement Bouteflika, dont les trois anciens premiers ministres Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia, et Noureddine Bedoui, poursuivis dans des affaires de corruption. Selon des sources médiatiques, la chambre criminelle de la Cour suprême a rendu, jeudi 22 juin, sa décision de confirmer les arrêts rendus par la dixième chambre criminelle de la cour d’Alger, et acceptés par le Pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed, contre 10 anciens ministres et leurs proches poursuivis dans un dossier de corruption. Dans cette affaire, il est également impliqué l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics Ammar Ghoul, les anciens ministres des Ressources en eau, Hocine Necib et Arezki Berraki, ainsi que l’ancien ministre des Finances, Mohammed Loukal et Abdelhamid Temmar en sa qualité de ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, et l’ancien ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman Houda Feraoun et d’autres accusés. Le dossier de corruption dans lequel ces ministres ont été condamnés porte sur l’attribution de marchés pour la réalisation de projets dans de nombreux secteurs tels que l’hydraulique, les travaux publics, les zones industrielles, et la privatisation d’établissements publics, au profit des frères Kouninef.
S. O.