«L’Algérie est grande et nous sommes petits et nous devons grandir pour être à la hauteur de ses attentes », a indiqué le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa rencontre avec les représentants des médias nationaux, organisée à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. Le président de la République a indiqué que l’ère de l’impunité est révolue et que la « responsabilité ne se résume pas à un siège ou un burnous rouge », ajoutant, dans ce cadre, que « la responsabilité est de protéger le peuple et non de couvrir les erreurs d’un responsable fut-il un ministre. Quiconque commet une faute doit payer », a-t-il assuré. Cette déclaration du président de la République est étayée par la récente mise en examen de Nassim Diafat, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Micro-entreprise, écroué le mois dernier après son implication dans une affaire de corruption. Elle démontre que le règne de l’impunité est révolu et que tout responsable, quel que soit son statut doit répondre de ses erreurs. Répondant aux questions des journalistes, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rappelé l’importance de la contribution, responsable et professionnelle, de la presse dans l’accompagnement des acquis réalisés en Algérie. « Sans presse, nous n’irons pas loin, une presse responsable, une presse professionnelle », a déclaré le président de la République dans des extraits de son entrevue périodique avec les représentants de la presse nationale. Cela est une réponse cinglante aux affabulations de certaines ONG qui, sur la base de rapports tronqués, s’évertuent à classer l’Algérie parmi les pays où les libertés sont restreintes. Cela traduit également la volonté du président de la République de jeter les bases de l’Algérie nouvelle, où les libertés sont garanties, qui s’appuiera sur une presse responsable qui accompagnera son développement et qui sera l’œuvre de responsables intègres à la hauteur de la confiance placée en eux.
Slimane B.
