Dans son message aux journalistes, hier, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, dans ce qui relève de l’encadrement et la régulation du travail de journaliste, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a déclaré que « la nouvelle loi organique des médias consacre de nombreux droits au profit du journaliste algérien ». Soulignant que « de nombreux journalistes n’ont pas de contrat de travail et exercent sans aucune couverture sociale », le ministre a indiqué que la « loi oblige les employeurs de presse à assurer une couverture sociale ». Par ailleurs, alors que le pays assiste à une utilisation négative et hostile de certains médias et sites électroniques étrangers, et qui ciblent l’Algérie d’une manière méthodique, le ministre a fait part de « la nécessité de la prise en charge de ce domaine sensible ». À cet effet, il a souligné que la loi stipule que « le journaliste algérien désirant exercer pour le compte d’un média étranger doit détenir préalablement un agrément », précisant qu’il sera délivré dans un délai de 30 jours au maximum, à compter de la date de dépôt ». Dénonçant l’étiquette de pays fermé au monde attribuée injustement à l’Algérie, le ministre a annoncé qu’il « existe actuellement en Algérie 60 organes de presse et médias étrangers, exerçant dans une totale liberté, ce qui prouve que l’Algérie est ouverte sur la pluralité et l’intégration médiatique». Et d’ajouter, concernant les demandes d’agrément : « Le journaliste prendra possession de l’agrément après une période de trente jours », tout en écartant un probable « refus de ladite demande ». Nous recevons chaque jour des demandes d’agrément, elles ne feront l’objet d’aucun refus. Nous les étudions sans porter atteinte aux principes de la liberté de la presse », a ajouté Mohamed Bouslimani.
H. S. A.