Les questions environnementales, le développement de l’urbanisme, la protection du littoral, le désenclavement des régions, la valorisation du patrimoine et les besoins locaux des populations, restent des éléments majeurs dans les décisions d’aménagement du territoire, et jouissent aujourd’hui d’un engouement certain au point de devenir incontournable dans bon nombre de domaines touchant les politiques publiques.
Une priorité pour le gouvernement, dans le but de concrétiser un développement local équilibré, à travers le SNAT, lequel implique tous les secteurs, à travers une vision claire et stratégique, à moyen et à long terme. En effet, le respect des lois en vigueur pourrait être un tremplin vers la promulgation d’autres lois, afin de répondre aux exigences, non seulement de l’heure, mais anticiper en faveur du développement durable, la préservation des espaces et l’environnement. Aujourd’hui, le développement des territoires, voire leur survie, dépend largement de leur capacité à s’adapter et à innover, d’où l’importance de la mise à niveau des services de communication, de soutien des villes et des territoires, ainsi que la mise à niveau des entreprises. Une stratégie qui implique de revoir plusieurs projets qui n’ont pas porté leurs fruits, où plusieurs dépassements ont été enregistrés, et ayant induit un recul dans le développement local et la réalisation de certains projets. À cet égard, parmi les plus importants défis des autorités, la concrétisation de l’autosuffisance, à savoir, la sécurité alimentaire, la production des matières premières localement, ainsi que l’adoption d’une feuille de route sanitaire et éducative précise.
Eu égard aux dysfonctionnements urbains et aux rigidités administratives locales, qui ont poussé les pouvoirs publics à engager de profonds changements de leurs modes de production urbaine. Ainsi, avec pour objectif de construire un territoire durable, d’assurer la durabilité des ressources en eau, de promouvoir la conservation des sols et la lutte contre la désertification, de protéger et réhabiliter les écosystèmes, et protéger et valoriser le patrimoine culturel, le Schéma National d’aménagement du territoire (SNAT) devrait connaître une révision prochaine. C’est ce qu’a annoncé jeudi le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, depuis In Guezzam, à savoir la révision prochaine du schéma national d’aménagement du territoire, SNAT. « Le SNAT sera révisé prochainement, notamment au niveau des régions frontalières sur lesquelles de larges espoirs sont fondés pour mener à bien leurs missions avec les pays africains limitrophes, à l’instar d’In-Guezzam », a souligné le ministre qui présidait une rencontre à In-Guezzam où il a effectué une visite.
Aux notables, la société civile et les élus qu’il a réunis, Merad a signifié qu’Il Guezzam « aura un avenir radieux à la faveur de ses potentialités ». Ceci d’autant que, a-t-il affirmé, « les hautes instances du pays œuvrent à accorder toutes les prérogatives aux dix wilayas nouvellement promues leur permettant de prendre en charge, de manière efficace, le développement et les préoccupations des citoyens». Dans ce sens, Merad a rappelé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier au citoyen, qui est à la tête de ses priorités, pour lui garantir une vie décente, répondre à ses attentes, notamment le désenclavement des régions, l’amélioration de la santé et de la scolarisation. Le ministre a surtout insisté sur la nécessité d’améliorer l’état du réseau routier « très dégradé », a-t-il constaté, d’œuvrer à moderniser, en priorité, les routes, la prise en charge des problèmes des éleveurs et la nécessaire protection de la ville d’In-Guezzam des inondations.
Hamid Si Ahmed