Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a affirmé que l’édification de l’Algérie nouvelle n’est pas encore terminée, rappelant les différentes étapes franchies commençant par la Constitution de 2020.
«Nous avons franchi des pas considérables sur la voie de l’édification de l’Algérie nouvelle, mais nous n’avons pas encore terminé », a-t-il déclaré. Notant dans ce sillage, la « constitutionnalisation, pour la première fois, du mouvement associatif à travers l’Observatoire national de la société civile, l’autorité de la jeunesse à travers la mise en place du Conseil supérieur de la jeunesse, ainsi que la Cour constitutionnelle et de nombreux droits accordés au citoyen ». Le Président a souligné que les dispositions de cette Constitution avaient été traduites par la suite sur le plan institutionnel. Autrement là, un premier pas vers les réformes politiques engagées par le président de la République, dans le cadre d’une vision globale pour une réforme profonde de l’Etat et ses institutions en vue de bâtir une Algérie nouvelle basée sur le droit, la loi, la gouvernance et la démocratie. La création de la Cour constitutionnelle était pour sa part « un saut qualitatif quant à l’expérience de la justice constitutionnelle en Algérie est l’un des acquis les plus importants » qui contribueront à assurer « la pérennité de l’Etat et le bon fonctionnement de ses institutions ainsi que la promotion des droits et des libertés consacrés par la Constitution ». Aussi l’ONSC et le CSJ contribuent de même à la promotion des valeurs nationales, démocratiques, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale. Ainsi il faut savoir que Tebboune avait souligné auparavant que le Conseil supérieur de la jeunesse constitue la dernière étape du processus mis en œuvre pour honorer ses engagements pris devant le peuple, un processus suivi par des élections législatives, puis locales, avec une «nouvelle logique électorale d’une intégrité irréprochable.
L’assainissement de la vie publique et politique
Par ailleurs, Tebboune a insisté sur l’impératif de procéder à «la moralisation de la vie politique, économique et sociale », affirmant que les efforts se poursuivent pour concrétiser cette démarche à travers l’adoption de textes, dissuasifs au début et appliqués de façon intentionnelle dans le souci d’éviter les injures, la provocation et les mensonges. Affirmant que «toute personne qui se comportera de façon contraire à l’éthique le paiera cher et que le train qui pendant 30 ans était à la dérive est désormais sur la bonne voie ».
Ainsi, le Chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à permettre aux jeunes d’accéder à la vie politique et à lutter «jusqu’à ce qu’ils deviennent à la tête de certaines institutions », relevant que la loi électorale «a ouvert de larges perspectives pour s’éloigner de l’argent en général, car l’argent conduit à l’achat des consciences et à l’inégalité des chances lors des élections ». «Nous avons réussi à réaliser cet objectif à 80%, ce qui a permis aux jeunes d’accéder à l’Assemblée populaire nationale où ils exercent aujourd’hui leurs missions », a affirmé le président de la République, assurant, dans ce sens, que la fraude aux élections a été éradiquée et personne ne peut les remettre en cause.
Sarah Oubraham
