Ayant réuni vendredi dernier son premier conseil politique pour cette rentrée sociale, le parti Jil jadid a fait le point sur sa situation dans le pays dans ses volets politique et économique.
Dans le communiqué sanctionnant les travaux de cette réunion, le parti de Sofiane Djilali regrette sur le plan politique que « la vie politique semble paralysée » appelant à « l’impératif d’aller vers plus de liberté pour permettre la critique constructive ». Il a également appelé, dans ce sens, à abandonner « le recours abusif » à la détention préventive pour permettre « une plus grande liberté d’opinion et d’expression », dans le respect de la Constitution. Cette liberté, permettra estime la même source de fermer la porte « aux discours nihilistes et destructeurs portés par ceux qui sont hors de portée des lois nationales ».
De ce qui est de la volonté du président de la République Abdelmadjid Tebboune de rassembler les Algériens, Jil Jadid affirme que pour réussir ce challenge, il faut d’abord permettre au peuple « de se retrouver, de dépasser ses différends et de se tourner résolument vers l’avenir d’autant plus que celui-ci est chargé de défis. » concernant, d’autre part, la volonté d’appliquer une nouvelle vision politique, le même parti regrette que cette démarche ait révélée « des résistances au changement, la sclérose des mentalités à divers échelons des responsabilités et surtout la reconstitution de réseaux prédateurs actifs, anciens et nouveaux.» Sur la lutte contre la corruption, le parti n’a pas omis de rappeler la lutte contre la corruption que mènent les hautes autorités du pays. Preuve en est, a-t-il souligné, de nombreux anciens responsables se trouvent face à la justice.
« La crise énergétique, une opportunité pour l’Algérie »
Par ailleurs, Jil Jadid a évoqué la crise énergétique et ses retombées financières positives pour l’Algérie. Selon le parti « l’inflation qui touche nos partenaires de l’UE et l’appauvrissement brutal des couches les plus défavorisées, se répercuteront, non seulement sur le coût des produits et services importés de cette zone économique mais également pourraient provoquer un mouvement de retour vers le pays d’une partie significative de notre communauté, la plus précaire, installée en Europe ». La probable déstabilisation économique et sociale des pays de l’UE, pourrait, selon la formation de Sofiane Djilali « être à l’origine d’une vague supplémentaire de délocalisation de la petite et moyenne industrie qui recherchera alors un environnement énergétique plus clément et des marchés nouveaux plus attractifs ». Une opportunité que l’Algérie pourrait bien saisir affirme encore ce parti appelant les responsables à profiter de l’occasion pour « un transfert d’activités vers nos territoires ainsi qu’un gain technologique et commercial au bénéfice de notre jeunesse ». Enfin, sur le plan interne, le parti s’est félicité de « la réussite » du 2ème Congrès ordinaire, tenu le 25 Juin dernier ainsi que du renouvellement des structures dirigeantes.
Ania Nch