Des colons israéliens, soutenus par des forces d’occupation israéliennes, militaires et des policiers ainsi que des éléments de la force spéciale lourdement armées, ont pénétré violement, tôt hier, dans les cours de la mosquée Al-Aqsa à El-Qods occupée,
Une agression des lieus saints d’El-Qods, dans une nouvelle opération de provocation des palestiniens présents à Al-Aqsa, dès l’aube, pour la prière d’El fedjr , décidée à y demeurer mobiliser pour mettre en échec les plans des colons sionistes lancés depuis notamment vendredi dernier, contre la sainte Mosquée d’Al –Aqsa, pour effectuer des rituels talmudiques à El-Qods. Alors que vendredi dernier, ils étaient près de 50 000 Palestiniens à avoir réussi à arriver à Al-Aqsa, pour assister aux prières du deuxième vendredi du mois sacré, malgré l’assaut et les agressions des policiers et soldats israéliens, hier, jusqu’à plus de dix heures du matin, ces derniers ont délibérément inclu les colons parmi les groupes de touristes et aussi encadré des groupes de colons pour qu’ils puissent atteindre Al –Aqsa et ses abords, pour effectuer des rituels talmudiques sur la place Al-Buraq, le mur situé à l’ouest d’Al-Aqsa. Depuis le début du mois de Ramadhan, l’entité sioniste mène une offensive sur plusieurs villes en Cisjordanie occupée, et des agressions contre les Palestiniens d’Al-Qods occupée, et des territoires de la Palestine historique de 48.
Un acharnement israélien contre le peuple palestinien, par l’usage notamment de balles réels et l’interdiction d’évacuation des blessés palestiniens, par des tirs israéliens de balles en caoutchouc, pour causer plus de victimes palestiniennes. Depuis vendredi dernier et pendant que les agressions israéliennes se multiplent violement contre les Palestiniens, femmes, enfants et vieux, ainsi que ses violations des Lieux Saints des Palestiniens, les Nations unies dans ses messages, se sont contentées d’appeler à la «retenue ». Une posture de l’Onu qui n’est pas une nouveauté, notamment pour les peuples libres à travers le monde qui manifestent par millions leur soutien au peuple palestinien, dans sa lutte pour sa liberté et contre le système colonial et d’Apartheid d’Israël.
L’entité sioniste, conforté par les soutiens de pays occidentaux, à leur tête les États-Unis, la France et le Royaume Uni, qui ont depuis 1948 usé de leur véto au profit de l’occupant israélien, les membres de l’Otan sont préoccupés, depuis le 24 février dernier, de la guerre qu’il mènent contre la Russie sur le terrain ukrainien. Mobilisé dans sa résistance populaire, dans l’ensemble des territoires palestiniens, de Ghaza, à la Cisjordanie, en passant par Al-Qods occupée, aux territoires palestiniens de 48, les autorités israéliennes sont confrontés, à la force et l’impcat des jets de pierres de milliers de Palestiniens qui, par leur mobilisation générale, ont rappelé à l’entité sioniste et plus particulièrement aux pays arabes qui se sont précipités à Tel-aviv et ont déroulé le tapis rouge aux assassins sionistes des Palestiniens, dont des enfants, que seul le peuple palestinien décidera de son sort et continuera sa lutte jusqu’à la libération de la Palestine du colonisateur israélien avec le soutien des pays souverains et des peuples libres à travers le monde. L’escalade sioniste dans les territoires palestiniens qui vise, selon des experts, des objectifs sur les plans internes, suite à l’incapacité d’Israël d’assurer la sécurité à ses concitoyens, la base même sur laquelle l’entité sioniste s’est édifié, après les opérations de résistants palestiniens, au cœur même de Tel-aviv, qui a provoqué un séisme en israël, à divers niveaux.
Depuis la semaine passée, Israël a déployé, plus de 5 000 militaires en Cisjordanie, pour assurer aux colons les conditions d’ effectuer des rituels talmudiques, à Al-Qods, et il s’agit, selon des experts d’une des mobilisations militaires, de l’entité sioniste, les plus importantes en une décennie.
Amnesty international a publié un long rapport, début février derneir, dans lequel elle qualifie «d’apartheid» la politique de l’occupation israélienne à l’encontre du peuple palestinien. L’ONG a aussi saisi la CPI pour qu’elle intègre ce crime à l’enquête déjà menée pour «crimes contre l’humanité» et comme des ONG locales, dont palestinienne et aussi Human Rights Watch (HRW), Amnesty International a qualifié «d’apartheid» la politique d’Israël envers les Palestiniens, qui sont traités comme un «groupe racial inférieur», une politique propre, faut-il le rappeler, à tout système colonial, dont celui de l’entité sioniste , en Palestine occupée.
Karima B.
