Alors que le 27 novembre approche, date de la tenue des élections locales, auxquelles plusieurs partis politiques, même de l’opposition, ont annoncé leur participation, à l’instar du FFS qui a exigé au autorités de donner plus de prérogatives aux élus locaux, afin qu’ils ne soient pas « réduits à de simples appendices de l’administration », le Premier ministre, ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a annoncé l’installation, en octobre, des ateliers de réforme dédiés à la révision du code communal et de wilaya, en vue du renforcement et de l’amélioration de la gouvernance locale. En effet, dans son discours prononcé lors de la clôture des travaux de la troisième rencontre Gouvernement-walis tenue au palais des nations à club des pins à Alger, Benabderrahmane a fait savoir que le Gouvernement a veillé à l’introduction de réformes structurelles visant l’appui et l’amélioration de la gouvernance locale. Précisant que « ces réformes portent sur la révision du code communal et de wilaya, où des ateliers devront être installés début octobre prochain ». « Partant de notre ferme conviction quant à l’impérative réalisation d’une cohésion entre les politiques sectorielles et la garantie d’un croisement avec les plans et les programmes de développement au niveau local, lesquels doivent être élaborés et mis en œuvre conformément à une approche participative entre les différents acteurs et intervenants, le Gouvernement vise, à travers la révision des codes communal et de wilaya, à accorder une plus grande importance au territoire, renforcer son attractivité et sa capacité concurrentielle en fonction de l’ajustement des politiques de développement local, permettre d’atteindre une plus grande efficacité et jouer un rôle plus important au niveau des économies subventionnées par l’État par des mécanismes d’incitation et d’appui aux investissements et des outils d’amélioration de l’exploitation du service public », a détaillé le Premier ministre. Par ailleurs, et outre la révision en vue du Code communal, s’agissant de la nouvelle loi électorale avec laquelle les prochaines échéances seront encadrées, une révision du projet de loi sera établi après l’organisation des locales; soit après le 27 novembre, et ce en confirmation du président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Charfi, lors de son passage sur le plateau de la chaîne El-Hayat la semaine passée, déclarant « il y a eu des révision dans la loi des élections, et qu’il y en aura après le prochain scrutin », indiquant que c’est pas du rôle de l’ANIE de proposer des amendements ou des révisions même si c’est nécessaire. Du coup cette démarche qui suivra la révision du code communal sera débattue et adaptée par la suite par les députés du Parlement récemment élus. Dans ce registre (législatives 2021) rappelant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a confirmé, samedi dernier, la mise en échec de candidatures de 750 membres de « la issaba » lors de ce RDV. « 250 d’entre-eux étaient dans des listes présentées par deux partis politiques connus ».
Sarah O.