La direction de l’ES Sahel Sahel a tenu à rassurer son homologue algérienne du NA Hussein Dey concernant le paiement prochain de l’indemnité du transfert du joueur de la formation algéroise, Redouane Zerdoum, au profit du club tunisien.
Le jeune attaquant du NAHD, révélation de la phase aller, avait rejoint l’ES Sahel l’hiver dernier, mais jusque-là, ce dernier ne s’est pas encore acquitté de la totalité du montant du transfert, puisqu’il lui reste encore à payer pas moins de 300 000 euros au Nasria. Ne voyant rien venir, les dirigeants des Sang et Or viennent d’interpeller leurs homologues tunisiens, non sans brandir la menace de recourir à la FIFA. Cette menace semble avoir son effet, puisque le responsable de la section football de l’ES Sahel en l’occurrence, Choukri Laâmiri, qui a confirmé avoir reçu une correspondance de la part du club algérien accordant un ultimatum de dix jours aux Tunisiens pour honorer leur dette, s’est à nouveau engagé à régler ce dossier dans les meilleurs délais. Il a, en outre, précisé que le retard accusé par son club dans le paiement des 300 000 euros en question est dû essentiellement à l’impact néfaste de la crise sanitaire qui secoue le monde sur les finances du club. En fait, ce n’est pas la première fois qu’un club algérien se retrouve dans cette situation après un transfert de son joueur chez les voisins tunisiens. Les exemples sont d’ailleurs légion, à l’image de celui de Chenihi, qui avait été transféré en 2014 au Club Africain de Tunis. Ce dernier n’a honoré ses dettes envers le MC El Eulma qu’il y a quelques temps, et ce, après que l’affaire ait été portée devant la FIFA. Pour rappel, Zerdoum, âgé de 21 ans, avait signé à l’ES Sahel, où évolue son compatriote et meilleur buteur de la Ligue des champions africaine cette saison, en l’occurrence Aribi, un contrat de quatre ans.
H. S.