Le nouveau président-directeur général (PDG) du complexe sidérurgique Sider El Hadjar, Rédha Belhadj, a affirmé mardi à Annaba la nécessité «d’un plan de travail d’urgence à la lumière duquel sera établie une feuille de route pour rattraper le déficit accusé par le complexe et restituer sa stabilité et son équilibre financier». En marge de la cérémonie de son installation dans ses fonctions de PDG de Sider El Hadjar en présence du PDG du groupe industriel Sider, Lakhdar Ouchiche, du représentant du groupe IMETAL, de cadres du complexe et de représentants du partenaire sociale, le même responsable a souligné à l’APS, que «la situation financière du complexe est très difficile et exige la conjugaison des efforts de tous les partenaires pour relever le défi». M. Belhadj a rappelé l’importance de poursuivre la concrétisation des projets du plan d’investissements auquel les pouvoirs publics ont affecté d’immenses ressources financières pour relancer le complexe et réhabiliter l’industrie sidérurgique dans la région, considérant que «ces projets du plan d’investisseme nts permettront au complexe à horizon 2022 de fabriquer des produits ferreux conformes aux normes compétitivité mondiale». Le complexe Sider El Hadjar connait actuellement un arrêt total de l’activité de production en raison des mesures prises pour la prévention de la propagation du nouveau coronavirus. Le nouveau PDG du complexe Sider El Hadjar a été nommé suite à la démission de l’ancien conseil d’administration et au limogeage de l’ancien PDG Chamseddine Maâtallah à cause du «maigre» bilan 2019 et l’accumulation d’un déficit financier de 14 milliards DA.