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POUR LA LIBÉRATION DES DÉTENUS D’OPINION : Les actions de contestation se succèdent

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Après qu’un collectif de représentants de la société civile ait organisé une grève générale accompagnée d’une marche le mardi 24 septembre à Béjaïa, pour appeler notamment à la libération des détenus d’opinion, trois syndicats du secteur de l’Éducation nationale ont observé hier un autre mouvement de contestation au niveau de cette wilaya afin d’exiger une justice libre et indépendante.
Il s’agit, en fait, du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), ainsi que du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), connus par leur fort ancrage dans le secteur de l’Education à Béjaïa. Dans un communiqué rendu public, samedi dernier, ces trois syndicats ont en effet appelé conjointement les travailleurs de tous cycles confondus de la wilaya de Béjaïa, à observer une grève cyclique à commencer du lundi 30 septembre, à savoir hier, et qui devra être accompagnée, à chaque fois, d’une marche partant de la maison de la culture Taous Amrouche jusqu’au Palais de justice. À travers cette action de protestation, les signataires du communiqué exigent la concrétisation effective des revendications du peuple algérien en ce qui concerne surtout la mise en place d’un processus transitionnel qui consacrera la justice sociale dans un État démocratique et républicain. En outre, ces trois syndicats revendiquent, dans le même document, «la libération immédiate et inconditionnelle des détenus d’opinion», «une justice libre et indépendante» ainsi que «le respect des libertés individuelles et collectives». Les signataires du même communiqué ont, d’autre part, exprimé leur rejet à ce qu’ils ont appelé «la mascarade électorale du 12 décembre 2019». Il convient de rappeler, par ailleurs, que la wilaya de Béjaia a été le théâtre d’un autre mouvement de grève générale ayant touché plusieurs secteurs d’activités ainsi que d’une grande marche et ce le 24 septembre dernier.
Cette action a été initiée, faut-il le souligner, par un collectif de représentants de la société civile composé par des syndicats à l’instar du SATEF, du CLA, du SNAPAP, et du collectif des enseignants . L’on compte aussi, des partis politiques comme le PT et le PST, ainsi que d’organisations et d’associations comme la LADDH, le RAJ, l’UGCA, l’AJCB, et le groupe Algérie algérienne (GAA).
À noter que l’action organisée par ce collectif répond à trois revendications principales en relation avec le mouvement populaire pacifique, à savoir la libération des détenus d’opinion et politiques, la défense des libertés démocratiques et le rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain.
Ania Nait Chalal

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