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Le dossier pour le classement du couscous au patrimoine mondial déposé à l’Unesco

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Le dossier pour le classement du couscous a été déposé vendredi à l’Unesco pour son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le dossier, intitulé «Savoirs, savoir-faire et pratiques liés à la production et à la consommation du couscous», a été déposé au nom des pays du Maghreb par l’ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, qui était accompagné de l’ambassadeur délégué permanent du Maroc auprès de l’Unesco, de l’ambassadeur délégué de la Tunisie et du conseiller près la délégation permanente de la Mauritanie.
La remise du dossier, finalisé sous l’initiative et la coordination de l’Algérie, a été précédée par une cérémonie de signature par les représentants des quatre pays maghrébins du formulaire de demande d’inscription du couscous sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le représentant de l’Unesco a remercié et félicité les quatre pays maghrébins pour leur «initiative de déposer en commun ce dossier emblématique» qui sera probablement examiné aux fins d’inscription en 2020 au cours de la session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
Le couscous est un des plats emblématiques de la cuisine traditionnelle de la région du Maghreb, fait à base de semoule auquel on lui ajoute une variété de légumes et de viandes. Le dossier est le fruit du travail d’un collectif d’experts des quatre pays qui ont eu une prise de conscience commune pour la préservation de ce patrimoine culinaire commun aux pays du Maghreb. C’est l’Algérie qui avait pris cette initiative visant à faire connaître une des spécificités gastronomiques de la population du Maghreb.

États-Unis : Découverte de fossiles de poissons tués il y a 66 millions d’années
Une équipe de chercheurs a découvert aux États-Unis des fossiles extrêmement bien conservés de poissons tués il y a 66 millions d’années, au moment de l’impact d’un astéroïde responsable de l’extinction de 75% de la vie sur Terre et peut-être de celle des dinosaures. Ces fossiles de poissons et autres animaux ancestraux ont été découverts sur un site du Dakota du Nord, à 3 000 kilomètres du cratère de Chicxulub, où l’impact avec l’astéroïde s’est produit, dans la mer des Caraïbes. Cette étude, à paraître lundi, dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, montre à quel point cet événement a eu un impact dévastateur très rapide sur des zones étendues, souligne son auteur principal, Robert de Palma, cité par le site spécialisé Eurekalert. «C’est comme un musée de la fin de la période du Crétacé sur une couche d’un mètre et demi d’épaisseur», décrit Mark Richards, l’un des auteurs et professeur émérite de l’université californienne de Berkeley, dans un communiqué de l’institution. Les secousses provoquées par l’impact de l’astéroïde ont engendré des vagues géantes dans une mer intérieure de ce qui est maintenant le Dakota du Nord, qui, en atteignant une rivière proche abritant des poissons, en a inversé le courant, selon ce communiqué. Des torrents de pierres et de débris se sont abattus sur eux, avant qu’une deuxième vague ne vienne les enterrer. Ils se sont ensuite fossilisés avec le temps. «Un enchevêtrement de poissons d’eau douce, de vertébrés terrestres, d’arbres (…) et d’autres créatures marines ont été compactés dans cette couche», explique Robert dePalma.
Avant même d’être tués, les poissons avaient inhalé des ejecta -des fragments propulsés par l’impact de l’astéroïde, pointent les chercheurs, qui en ont retrouvé des morceaux dans leurs branchies.

Migrants: Washington supprime des aides à l’Amérique centrale
L’administration américaine a supprimé des aides financières aux pays d’Amérique centrale accusés par le président Donald Trump de ne « rien » faire pour empêcher les migrants de se rendre aux États-Unis, a annoncé samedi, le département d’État américain. « À la demande du secrétaire d’État » Mike Pompeo, « nous mettons en œuvre la décision du président et mettons fins aux programmes d’assistance pour le Triangle du Nord, pour les années budgétaires 2017 et 2018 », a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine. L’année budgétaire 2018 a pris fin à l’automne dernier, et le département d’État n’a pas précisé combien de crédits non encore dépensés étaient réellement concernés par cette mesure, qui pourrait être avant tout symbolique. Le « Triangle du Nord » comprend le Salvador, le Guatemala et le Honduras, trois pays d’où des dizaines de milliers de migrants, fuyant la misère et la violence, ont pris la route ces dernières années pour tenter d’entrer aux États-Unis. Donald Trump a dénoncé jeudi, l’inaction de leurs gouvernements face à ces « caravanes ».

Abdelkader Benkouider Sahraoui élu président adjoint de la société arabe commune des producteurs de poissons
L’Algérien Abdelkader Benkouider Sahraoui a été élu président adjoint de la société arabe commune des producteurs de poissons, créée jeudi, en Tunisie, a-t-on appris samedi, à Oran, du concerné. Benkouider Sahraoui a indiqué, à l’APS, que « l’idée de création, cette société remonte au sommet arabe qui a eu lieu à Baghdad (Irak) en 2012, mais plusieurs obstacles ont retardé sa concrétisation ». Cette société, présidée par un Tunisien, Benayad Noureddine, prend en charge toutes les affaires liées au domaine de la pêche maritime, de l’ensemencement et de l’aquaculture, ainsi que la disponibilité des élevages, des aliments, des embarcations et la valorisation et l’industrialisation des poissons, selon la même source. Cette institution prendra en charge les activités commerciales interarabes et étrangères liées aux poissons et ses productions, ainsi que tous les services qui y sont liés comme le stockage et le transport maritime, selon M. Sahraoui, qui active dans l’aquaculture et possède une ferme d’élevage de moules dans le golfe de Kristel, à l’est d’Oran.

Saisie de plus de 1,7 tonne de méthamphétamines en Birmanie
Les autorités birmanes ont saisi cette semaine plus d’1,7 tonne de méthamphétamines d’une valeur de 29 millions de dollars (25,8 millions d’euros), un coup de filet record depuis le début de l’année en Birmanie. La marine birmane a arraisonné le 24 mars un bateau avec sept personnes à son bord au large de Kawthaung Township, la pointe la plus au sud du pays, et saisi 1737 kilos d' »ice » -la forme la plus pure des méthamphéthamines-, a écrit samedi, le quotidien d’État Myanmar Alinn. « C’est la plus grosse saisie cette année », a déclaré un responsable des services nationaux de lutte contre la drogue. À partir d’informations issues d’un téléphone satellite, d’un navigateur GPS et de trois téléphones portables retrouvés à bord, les forces de l’ordre ont fait le lendemain une descente au domicile du propriétaire de la drogue à Rangoun, où elles ont arrêté sa femme et saisi des documents bancaires. Mais le « propriétaire de la drogue est en fuite. Nous sommes toujours à sa recherche », a dit le responsable. Un chauffeur de camion soupçonné d’être également impliqué dans le transport de ces drogues a été interpellé le même jour dans l’État Shan (Est), selon le Myanmar Alinn. Le propriétaire du bateau arraisonné a lui aussi été arrêté, mardi, dans l’État Rakhine (Ouest).

Un Algérien à la tête de la Société africaine d’Astronomie
L’Algérien Jamal Mimouni a été élu à la tête du Comité exécutif de la Société africaine d’Astronomie (AFAS) qui vient d’être lancée en Afrique du Sud à l’issue de la réunion «Astronomy in Africa», organisée les 25 et 26 mars courant, indique dimanche un communiqué de l’association algérienne d’astronomie «Sirius». La rencontre, qui s’est déroulée à l’Observatoire astronomique d’Afrique du Sud (SAAO) à Cape Town, s’est également soldée par l’élection du sud-africain Lerothodi Leeuw comme vice-président de cette nouvelle organisation professionnelle dont le secrétariat général a été confié à la guinéenne Sarah Abotsi-Masters sachant que le mandat de ce comité est de trois ans, précise la même source. Le meeting de Cape Town a vu la participation de quelque 80 délégués issus de 20 pays, en sus d’astronomes et d’instituts de recherches de par le monde, ajoute Sirius, soulignant que le choix de ce lieu est lié à l’origine de l’astronomie moderne en Afrique, l’Observatoire d’Afrique du Sud étant le premier de son genre dans le continent, alors que le second à voir le jour est celui, sis à Bouzaréah (Alger). Lors de cette réunion, «les discussions se sont vite axées sur comment faire bénéficier les autres pays africains des projets internationaux de grande envergure dans la région», ajoute l’association, citant les capacités astronomiques, outre d’Afrique du Sud et d’Algérie, celles d’Éthiopie, du Burkina Faso, du Ghana, du Mozambique, du Maroc, d’Égypte, etc. «Le potentiel du futur Observatoire national des Aurès, piloté par le Centre de Recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) et placé sous l’égide de la Direction générale de la Recherche scientifique (DGRSDT) a été également esquissé», indique-t-on. «L’expertise scientifique et l’engagement envers l’astronomie en Afrique a pris récemment un nouvel élan avec le choix de Cap Town pour accueillir, pour la première fois depuis la création en 1919 de l’Union astronomique internationale (UAI), la plus grande conférence mondiale en astronomie, à savoir l’Assemblée générale de l’Union astronomique internationale (AGU) en 2024», conclut Sirius.

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