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La solution à la crise libyenne doit être politique et impliquer toutes les parties sans ingérence étrangère : Le plan d’Alger

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Se tenant dans un contexte gravement stigmatisé par de violents combats à Tripoli qui constituent une menace à toute perspective d’une solution politique de la crise libyenne, une réunion de Haut niveau sur la situation en Libye s’est tenue lundi en marge de la 73ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Ont pris part à cette réunion, les ministres des Affaires étrangères et des représentants des pays voisins de la Libye à savoir l’Algérie, représentée par Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères , la Tunisie, l’Égypte et le Niger, des membres permanents du Conseil de sécurité, de  l’Union africaine et des Nations unies.
Abdelkader Messahel a saisi l’occasion pour réaffirmer l’appel lancé par l’Algérie à tous les acteurs libyens en vue de  cesser les hostilités et tout acte de nature à entraver l’aboutissement des efforts visant à parvenir à une solution politique, dans le cadre du processus onusien, loin de toute ingérence étrangère, et basée sur le dialogue et la réconciliation nationale. Le chef de la diplomatie algérienne a commenté, à cet effet, que seule cette approche est de nature à accélérer le règlement de la crise libyenne et préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Libye et l’unité de son peuple.
Selon le ministre algérien, la solution en Libye demeure largement tributaire des impératifs d’appropriation par les acteurs libyens et de la démultiplication des initiatives qui ne font que compliquer davantage la situation dans le pays.
Messahel s’est vigoureusement évertué à plaider en faveur d’un agenda uni pour la Libye et à appelé à ce que cessent les ingérences étrangères qui sapent la dynamisation du processus de paix en Libye.
Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères algérien, avait déclaré, le 19 juin lors de la tenue de la 16e édition du Forum d’Oslo, que la solution à la crise libyenne réside dans un processus politique unique, incluant tous les acteurs du conflit, et en évitant de démultiplier les initiatives. Il avait alors justifié ses propos, en argumentant que la solution à la crise libyenne dépendait du dialogue qui serait instauré entre toutes les parties au conflit dans ce pays. Pour Messahel, l’augmentation du nombre d’initiatives pour la résolution du conflit libyen ne fait que compliquer la situation, déjà fragile, dans ce pays. Rappelant les efforts déployés par l’Algérie pour la stabilisation de la région du Sahel, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré le soutien qu’Alger a apporté au processus de dialogue, mené sous l’égide de l’Onu, pour aboutir à une solution politique en Libye, acceptée par tous les acteurs du conflit dans ce pays. Dans le principe, la position de l’Algérie, vis-à-vis de la situation qui prévaut en Libye, reste inchangeable, et Alger voit que la solution à la crise libyenne doit être politique, et doit impliquer toutes les parties prenantes et exclure toute forme d’ingérence étrangère.
Il importe de préciser qu’ont pris part à cette réunion de Haut niveau sur la situation en Libye ; Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité et  Ahmed Abou El-Gheit, secrétaire général de la Ligue des États arabes.
Zacharie S Loutari

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