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Rencontre Ould Abbès-Sidi Said et mobilisation pour la « continuité » et le « Front populaire solide » : Le FLN et l’UGTA encensent le président Bouteflika

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La rencontre Bouteflika – Merkel, le départ annoncé de Sidi Saïd, les récents changements dans les services de sécurité, la corruption et la tripartite bis – ou parallèle –qui a fait la chronique l’année dernière, des points sur lesquels le SG du FLN a jugé utile d’en reparler lors de sa rencontre, hier, avec Abdelmadjid Sidi Saïd, SG de l’UGTA.

Djamel Ould Abbès a été, hier, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), son terrain « naturel », comme il l’a réaffirmé devant son homologue, Sidi Saïd. Les deux hommes ont signé une déclaration commune pour « plus d’efforts et d’engagements » dans le cadre de l’initiative de « Front populaire et solide ». « Ce qui nous rassemble aujourd’hui (FLN et UGTA), c’est l’amour pour la patrie et le président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, car c’est lui qui a sauvé le pays pendant 20 ans », a déclaré Ould Abbès, lors d’une conférence de presse. Le chef du FLN est revenu, toutefois, sur plusieurs questions pour défendre «ses vérités et convictions». «Il ne faut pas être un ingrat », suggère Ould Abbès, qui a applaudi la sortie du Président, qui a rencontré la chancelière allemande, Angela Merkel, de visite lundi à Alger. Un signe de bonne santé du président de la République. « Vous avez vu tous hier les images de la rencontre Bouteflika – Merkel. Nous avons un président géant. Les Algériens doivent en être fiers de cela. Les présidents des pays étrangers viennent lui rendre visite, le voir et entendre également ses conseils », estime le SG du FLN.
Reprochant aux Algériens leur « auto flagellation », il a estimé que la rencontre présidentielle est comme « des images qui parlent d’elles-mêmes ». Ould Abbès a suggéré à Sidi Saïd de ne pas démissionner de la tête de l’UGTA, après que ce dernier eut annoncé dimanche son « imminent départ » à cause de son cancer. « il est en bonne santé. Il faut qu’il reste », a déclaré le chef du FLN, avant de l’interpeller directement : « ne part pas ! On a encore besoin de nous. C’est vrai que tu es malade, mais cela ne veut pas dire qu’on va mourir. Je suis plus âgé que toi et j’occupe toujours mon poste. Il faut être debout ». Paradoxalement, Ould Abbès a choisi sa rencontre avec l’UGTA pour dévoiler des épisodes de sa rencontre avec le gouvernement et le patronat l’année dernière. Qualifiées alors d’une tripartite bis, car intervenant quelques jours après la tripartite organisée entre le Premier ministre, le patronat et l’UGTA, mais sans le FLN. «Il y a 5 mois, il y a eu une rencontre gouvernement – Haddad – UGTA. Moi, j’étais en meeting à Souk-Ahras et j’ai tout de suite appelé Sidi Saïd pour lui dire que ce n’est pas ce que nous avons convenu de faire. Nous sommes le parti de l’État. Et après 3 jours, nous nous sommes rencontrés et nous avons approuvé le partenariat économique public-privé. Nous avons insisté sur l’obligation au secteur privé de ne licencier aucun travailleur. Et le lendemain, jeudi, intervient la décision de Président pour sauvegarder et sur la non cessation des secteurs stratégiques», a révélé Ould Abbès. Il fait ensuite le parallèle entre l’appel du Président le 20 août dernier pour un front populaire et l’appel de 1er novembre 1954, dont un point commun : la lutte contre la corruption. « Comme vous le voyez quotidiennement à travers Ennahar TV, chaque jours il y a une nouvelle décision ; chaque jour, des responsables sécuritaires sont sanctionnés. Le Président est déterminé à nettoyer et assainir le pays », assène-t-il. Enfin, Ould Abbès a évoqué la question amazighe, en critiquant les partis de l’opposition. « Avant, tout le monde observaient un silence sur tamazight. Bouteflika est le seul homme qui a abordé la question avec intelligence en allant en 2002 parler aux habitants de Tizi-Ouzou et Béjaïa », ajoute le SG de FLN.
Hamid Mecheri

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