En plein débat sur «le tournant révolutionnaire» dans les modes de consommation qui marquent le pays, le «Forum du Courrier d’Algérie» a invité, dans son édition d’hier, l’expert et spécialiste dans le domaine des nouvelles technologies, Karim Khelouiati. Une occasion justement de solliciter l’avis de l’invité autour du e-commerce, qui s’impose comme un débat devant s’inscrire dans la durée pour la raison que la régularisation du e-commerce est perçue comme une amorce pour un secteur juteux : Car ce secteur prévoit, en 2020, une rente de l’ordre de 4 000 milliards de dollars. Soit, 14,6% du total des ventes de détail dans le monde. Dans ce lot, l’Algérie n’est pas en reste, puisqu’elle peut tirer une partie de ces revenus économiques dans le e-commerce. Mais pour ce faire, il semble que Karim khelouiati estime que rien n’est encore joué ! Puisqu’il précise que «les moyens de paiement électroniques doivent s’adapter avec l’arrivée de nouveaux acteurs, de nouvelles technologies et une évolution des attentes des utilisateurs».
Il précise que «les moyens de payement sont loin de couvrir les besoins du marché national», et ajoute que «l’appel d’offre portant l’acquisition de 50 000 TPE, (Terminal de payement électronique) n’est pas satisfaisant». Cela avant de préconiser que l’Algérie à besoin au minimum, d’un million de TPE pour faire décoller le payement en ligne».
Pour rappel, la ministre de la Poste, des Technologies et du numérique, Houda Feraoun avait annoncé en juin dernier que «le délai pour la dotation en Terminaux de paiement électronique des commerçants, prévue initialement dans la loi de finances 2018, pour la fin de l’année en cours, sera prorogé jusqu’à la mi ou fin 2019». La ministre a dit aussi, que la dotation des commercants en TPE se fera en fonction de la rapidité de la production de l’ENIE à laquelle est confiée la mission de doter le marché national de ces appareils». Dans ce contexte, Karim Khelouiati rassure que le niveau de sécurité des TPE fabriqués par l’ENIE de Sidi Bel-Abbès est de qualité».
Il souligne que « le recours à l’importation des TPE n’est pas la solution ». L’État est conscient du risque car, plus explicite, il note que «les expériences mondiales ont démontré que les Micro cods implantés dans les TPE furent utilisés pour localiser la personne qui paye».
Mohamed Amrouni
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