Tout le monde en convient ! L’Algérie joue un rôle de premier plan dans la paix aux niveaux régional, continental et, maintenant, international. La médiation algérienne a été déterminante et essentiellement en Afrique où elle jouit de l’écoute et du respect. Elle a fait ses preuves en réglant bien des conflits. On pense à l’Éthiopie et l’Érythrée dans les années 2000, l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali signé en 2015, la médiation pour la résolution de la crise en Libye (depuis 2011 jusqu’au jour d’aujourd’hui) ou l’accord d’Alger de 1975 qui a mis fin à la guerre Iran-Irak. En mars 2023, dans le feu du conflit ukrainien, l’Algérie, par la voix de son Président, a proposé ses bons offices pour mettre un terme à cette guerre qui suit son cours. Les exemples sont légion. On ne peut ne pas rappeler les otages américains libérés des mains des Iraniens en 1981 après la médiation d’Alger. Et depuis qu’elle a pris place à la table du Conseil de sécurité des Nations unies, parmi les membres non-permanent, ce rôle a pris une autre dimension. De l’envergure. Ainsi, la mission diplomatique algérienne sur place a donné de la voix pour la paix dans le monde. L’homme fort de l’institution mondiale de New-York, Antonio Guterres, en est le dernier à témoigner du rôle premier joué par notre pays pour promouvoir la solution pacifique. Le SG de l’ONU l’a affirmé dans un message de félicitations au président Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de sa réélection à la tête de l’État. Le rôle algérien est encore plus visible depuis l’agression sioniste barbare contre Ghaza, pour une guerre étendue en Cisjordanie et, maintenant, au sud du Liban, où les forces d’occupation redoublent de férocité. C’est grâce en grande partie aux positions courageuses et au lobbying de l’Algérie qu’un cessez-le-feu-aussi fragile soit-il- a été imposé aux États-Unis qui continuent à jouer le porteur d’eau à la guerre sioniste. Le véto américain a plusieurs fois été a plié devant la fermeté de la diplomatie algérienne. Ce dimanche à New York, à l’occasion du 10e dialogue interactif sur le renforcement du multilatéralisme pour la paix et la sécurité internationales, rentrant dans le cadre du « Sommet de l’avenir », le chef de la diplomatie nationale, Ahmed Attaf, a donné un prolongement à cette dynamique de paix qui a renforcé l’Algérie dans son statut de leader dans son domaine de prédilection. Notre MAE a appelé à rétablir la confiance entre l’ONU et les peuples du monde, ces peuples libres qui soutiennent les causes justes comme ce fut le cas pour les Palestiniens, notamment leurs pairs colonisés et opprimés, en appelant à l’arrêt du génocide sioniste.
Farid Guellil