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VÉRITABLE MACHINE DE PILLAGE DES RESSOURCES MARITIMES, HYDRIQUES ET AGRICOLES : Quand la colonisation marocaine rime avec désastre climatique

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Le président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, a souligné mardi devant les participants du Sommet africain sur le climat, tenu dans la capitale kenyane Nairobi, les contributions de son pays à la protection de l’environnement, tout en soulignant que les activités des occupants marocains dans les territoires sahraouis, menées en violation du droit international, n’ont fait qu’accroître l’impact du changement climatique.
Pour le président sahraoui, les pratiques de l’occupant marocain dans les territoires occupés de la République sahraouie, menées en violation du droit international, ne font qu’accentuer les impacts du changement climatique, à savoir la colonisation, l’industrialisation et le développement des mécanismes de pillage dans le domaine de la pêche et d’épuisement des ressources hydriques et agricoles aux fins d’exportation. Dans une allocution prononcée à ce Sommet, le président sahraoui a évoqué la politique de la République sahraouie sur l’économie verte et l’approche adoptée dans la lutte contre les changements climatiques, relevant que son pays « qui fait face aux défis inhérents au changement climatique, mène en même temps une lutte acharnée pour mettre fin à la colonisation de ses territoires ». Le Mur de la honte construit par l’armée d’occupation marocaine pour diviser le Sahara occidental en deux parties, privant la République sahraouie des territoires libérés, « crée une dangereuse dégradation de l’environnement, accroît l’influence de la sécheresse dont souffre cette région, apportant de profonds changements à la surface de la terre, qui est de plus en plus affectée par l’érosion éolienne et la stagnation des eaux », a déclaré le président sahraoui. Quant aux zones adjacentes au mur exploitées par les occupants, elles sont inhabitables et leur efficacité économique est limitée. Tous ces défis « requièrent la prise de mesures sur le terrain pour faire face au statu quo prévalant », a poursuivi Ghali qui a mis en avant la contribution de la République sahraouie pour définir des mesures urgentes afin de s’adapter au changement climatique et réduire ses impacts à travers le renforcement du développement de l’énergie renouvelable, pour se substituer à l’énergie fossile. Il a également mentionné des projets pilotes visant à connecter l’électricité dans le territoire sahraoui libéré en utilisant l’énergie solaire et éolienne, notamment une pompe à eau solaire pour préserver les ressources animales et l’agriculture. C’est aussi la création de systèmes solaires pour renforcer les installations médicales dans les zones reculées. Ghali a affirmé que le retard des Nations unies dans l’achèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental, la dernière colonie d’Afrique, « ne peut pas être une raison pour empêcher la République sahraouie de se conformer pleinement aux efforts économiques internationaux pour faire face au changement climatique et à ses effets destructeurs ».
Qualifiant « d’insensé » le fait de priver son pays des financements afin de faire face à la crise climatique ainsi que du soutien technique à travers les mécanismes de financement du climat relevant des Nations unies et autres. À cette occasion, le Président sahraoui plaide pour le droit et le devoir de son pays de rejoindre l’Afrique et le monde entier dans cette lutte pour la survie, en partageant l’expérience acquise au fil des décennies de vie commune, dans des conditions climatiques difficiles, avec d’autres peuples et nations.
M. Seghilani

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