Les médias israéliens constatent avec stupéfaction l’incapacité des services de renseignement de l’entité sioniste à prévenir l’opération, qualifiée, lancée par la résistance palestinienne samedi matin de Ghaza.
Pour ces médias, cela signifie que l’entité sioniste ne dispose d’aucun service de renseignement. Dans les milieux politiques israéliens également ont entend parler de grave échec en matière de renseignement. Même abattement exprimé par le commentateur militaire d’un site Internet de l’entité sioniste qui constate lui aussi dans un message sur « X » (anciennement Twitter) que l’occupant est passé d’une force de renseignement majeure dans le monde à une force qui ne dispose d’aucun renseignement, en une seule journée. Il a comparé cet échec du renseignement à celui qui a frappé l’occupation sioniste il y a 50 ans lors de la guerre d’octobre 1973, avec l’échec qu’a subi le renseignement samedi, ajoutant que ce qui a changé, c’est que, maintenant, le service de renseignement s’est effondré. L’ancien commandant de la division des opérations de l’armée d’occupation, le général de réserve Israël Ziv, est plus pessimiste. Il confirme qu’il s’agit d’un grave échec des services de renseignement dans le sud (bande de Ghaza) qui est bien plus grave que la guerre d’octobre 1973. Selon lui, « les estimations indiquent que la guerre va se prolonger pendant des semaines. » L’opinion qui domine dans l’entité sioniste est que c’’est une faillite majeure des services de renseignement qui ont démontré leur impréparation, leur incapacité en matière d’analyse d’estimation. Efraim Halevy, ancien chef du renseignement de l’entité sioniste, cité par les médias, a reconnu que l’opération de la résistance palestinienne était «au-delà de l’imagination». «Nous ne savions pas qu’ils avaient cette quantité de missiles et nous ne nous attendions certainement pas à ce qu’ils soient aussi efficaces qu’ils l’ont été aujourd’hui», a-t-il avoué. Il a déclaré dans un communiqué de presse que la guerre qui a éclaté samedi matin était une surprise totale. Il a souligné dans une interview à CNN que la partie israélienne n’avait reçu aucune alerte des services de renseignement avant le début des combats. « Nous n’avions aucune idée de ce qui se passait », a ajouté Halevy. Il a souligné que « le nombre de roquettes tirées par les membres du Hamas en moins de 24 heures dépassait les 3 000 roquettes. De notre point de vue, cela dépasse l’imagination. Nous ne savions pas qu’ils disposaient d’une telle quantité de roquettes et nous ne nous attendions certainement pas à ce qu’ils seraient aussi efficaces qu’ils le sont aujourd’hui. Halevy a poursuivi en disant qu’il s’agit d’une «attaque unique» et de «la première fois» que Ghaza est capable de « pénétrer profondément en Israël et de contrôler des villages ». L’armée d’occupation sioniste connaît les mêmes lacunes y compris dans ses forces d’élite, frappée de sidération devant l’opération de la résistance palestinienne. L’armée israélienne a annoncé la mort d’un commandant d’une unité d’élite connue sous le nom d’unité « fantôme », lors d’affrontements avec des membres de la résistance palestinienne dans la bande de Ghaza, samedi. Les experts font observer que c’est la faillite des services de renseignements sionistes mais aussi de leurs alliés, notamment les américains, qui n’ont été d’aucun secours pour prévenir et empêcher l’opération déluge d’Al-Aqsa déclenchée samedi matin par la résistance palestinienne. Des messages de colère ont traduit les interrogations des colons sionistes de la frontière de Ghaza, sur l’échec des renseignements concernant les attaques terrestres, aériennes et maritimes de la résistance palestinienne. Au contraire, la résistance palestinienne a prouvé sa capacité à mener une attaque surprise, massive et coordonnée, ce qui démontre son haut niveau de préparation dans le renseignement. En fait, le déluge d’Al-Aqsa sonne l’avènement d’une nouvelle étape, dans la lutte de libération du peuple palestinien, et l’annonce à ses soutiens, dans le monde arabe, le monde musulman et toutes les forces qui luttent pour la liberté.
M’hamed Rebah