Alors que la campagne de vaccination contre la pandémie du COVID-19 accuse un grand retard, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a annoncé hier la signature d’un contrat avec la Russie pour l’acquisition d’un million de doses du vaccin Sputnik V, permettant de poursuivre l’opération entamée en janvier dernier. Enfin sorti de son silence pour rassurer l’opinion publique mais surtout les professionnels du secteur qui s’inquiétaient du rythme très lent avec lequel est menée la vaccination surtout avec l’apparition de cas des nouveaux variants du COVID-19, Benbouzid a fait savoir, sans pour autant donner de dates, que l’Algérie acquerra également d’autres doses du vaccin Pfizer, Johnson and Johnson et des doses du vaccin chinois, en plus des 1 million de doses de Sputnik V. Rappelons-le, au début du mois de mars le directeur général de prévention et de lutte contre les maladies transmissibles, Djamel Fourar, avait fait savoir que toutes les doses de vaccins (Sputnik et Astrazeneca) ont été utilisées et qu’il ne restait que le vaccin chinois. Fourar avait, en effet, fait état de l’indisponibilité des vaccins à l’exception du vaccin chinois, épuisés selon lui dans le cadre de l’opération de vaccination entamée fin janvier dernier. Il est essentiel de souligner à ce propos que l’Algérie devait recevoir, vers la fin du février, environ 700 000 doses de vaccins dans le cadre du dispositif onusien en COVAX, chose qui n’a pas été fait jusqu’à ce jour. Au total, il a été réceptionné 300 000 doses de vaccins. Soit 50 000 doses du vaccin russe Spoutnik V, 50 000 doses du vaccin d’AstraZeneca, et enfin 200.000 doses du vaccin chinois Sinopharm sous forme de don.
Ania Nait Chalal
