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USAGE DES PSYCHOTROPES À DES FINS AUTRES QUE MÉDICALES : La mise en garde de l’Ordre des pharmaciens

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Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP) a, par la voix de son porte-parole, Mettioui Noureddine, invité, jeudi dernier depuis Oran, les pharmaciens à se mobiliser pour jouer leur rôle essentiel pour amortir la progression alarmante de l’usage des médicaments psychoactifs à des fins autres que médicales.

Le CNOS les a invités à redoubler de vigilance lors du contrôle, «qui doit être minutieux», des prescriptions des médicaments psychotropes pour éviter qu’ils soient utilisés pour des usages toxicomaniaques. À travers cet appel, par lequel le CNOS juge nécessaire la mobilisation des pharmaciens pour lutter contre ce fléau ravageur, il convient de noter qu’il (l’interlocuteur) semble être convaincu, sans le dire, que l’action répressive engagée par les forces de l’ordre pour amortir la progression alarmante de l’usage des médicaments psychoactifs, elle-même, ne suffit pas, si le pharmacien ne suit pas, -même le nombre de saisies record et le démantèlement de réseaux qui révèle que le plan de lutte engagé, a porté ses fruits en matière de répression-. En revenant à la déclaration faite à la presse jeudi dernier par Mettioui Noureddine, en marge de la 2ème édition du salon « GenericMed »  consacrée aux médicaments génériques et organisée sous le slogan « la responsabilité du pharmacien : conseil à l’officine », ce responsable n’a pas manqué de rappeler, à cette occasion, les risques d’agressions qu’encourent les pharmaciens de la part de délinquants qui voudraient se procurer des psychotropes.»
À ce propos, il s’adresse aux pharmaciens et les appelle à plus de prudence afin de « mieux gérer ce dossier sensible », a-t-il précisé. Poursuivant, l’interlocuteur a, dans ce sillage, appelé « les pouvoirs publics à prendre des mesures préventives susceptibles de mettre le pharmacien à l’abri lors de la gestion du dossier des psychotropes,» estimant que cela pourrait se concrétiser « à travers la délivrance d’ordonnances empêchant toute fraude.» Afin d’éviter tout dérapage, le vice-président du CNOP a estimé que les pharmaciens doivent avoir accès au fichier des malades ayant besoin de ces médicaments.» Pour renforcer le champ de l’action préventive dédiée à la lutte contre le détournement, l’usage et la commercialisation des médicaments psychoactifs, le même responsable a appelé « les chefs des officines pharmaceutiques à recevoir et à accepter les pharmaciens assistants comme confrères, assumant la même responsabilité de contrôler minutieusement les ordonnances présentées prescrivant les médicaments psychoactifs.» Pour rappel, « l’hôtel Sheraton » d’Oran a ouvert ses portes durant deux jours, depuis jeudi, pour abriter la deuxième édition du Salon « GenericMed ». Selon les organisateurs, ce rendez-vous, a regroupé plus de 500 profession nels médicaux entre médecins, pharmaciens et étudiants en pharmacie et médecine, ainsi qu’une trentaine de laboratoires majoritairement de droit algérien, spécialisés dans la fabrication des  médicaments génériques.
Mohamed Amrouni 

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