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Université d’été de l’UNFA à Aïn Témouchent : le développement durable et les énergies renouvelables au menu

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Les universités d’été se succèdent, à Aïn -Témouchent. Après celle de l’Organisation nationale des étudiants algériens (ONEA) qui s’est tenue pendant une semaine au mois de juillet, c’est au tour de l’Union nationale de la femme algérienne (UNFA) de tenir la sienne, toujours au campus du centre universitaire Belhadj-Bouchaib, à une semaine de l’entrée sociale et un peu plus de la rentrée universitaire édition 2016-2017.

En somme toutes les wilayas du pays ont été représentées par des délégués relevant des instances exécutives des unions de wilayas, selon Halima Lakhel, ancienne députée et membre du bureau national de l’UNFA et membre actif de l’exécutif de wilaya avec la secrétaire de wilaya, en l’occurrence Belraba El Alia. Selon l’ex-députée il va y avoir 500 participantes qui devront suivre des formations dans trois ateliers distincts, à savoir ceux en rapport avec le tourisme, l’agriculture et l’emploi. C’est le volet économique et le développement local qui va dominer les travaux desdits ateliers, en plus du volet culturel qui prend plusieurs formes de participation de la part de l’université, de la direction de la jeunesse et des sports, du tourisme et de la chambre de l’artisanat et des petits métiers. Notre travail, dira en substance Lakhel, complète les efforts de l’Etat dans le domaine économique et le développement durable, thème récurrent devenu comme un leitmotiv, d’une bouche à une autre. Parmi les responsables qui ont été invités à inaugurer la manifestation économique et culturelle, les représentants du gouvernement El-Hadi Ould Ali et Aïcha Togabo respectivement ministre de la Jeunesse et des Sports et ministre déléguée chargée de l’artisanat auprès du ministère du Tourisme et Nouria Hafsi, secrétaire générale de l’UNFA. Le wali Hamou Ahmed Touhami et ses proches collaborateurs parmi les départements concernés par les thèmes et les ateliers proposés constituaient la délégation d’accompagnement des hôtes de la wilaya. Du côté de la direction de la jeunesse et des sports (DJS), le chef de service, Abdellaoui, dira en substance que son secteur et celui du tourisme avec la chambre des petits métiers et de l’artisanat devaient lancer, en présence des représentants du gouvernement et du wali, à partir d’Aïn-Témouchent, la caravane portant « Dar El Djazaïr » qui sera constituée de plus de 60 personnes représentant les différentes expressions culturelles et artistiques au niveau du grand salon d’expositions du 05 juillet. Selon lui, les acteurs d’Aïn-Témouchent seront à Alger le 30 août et devraient passer devant le public ; un jury notera les représentations selon un barème pré établi.
De son côté, le directeur de la chambre de l’artisanat et des petits métiers, Boussaid Athman, c’est une opportunité pour les responsables nationaux et locaux d’apprécier les travaux et les œuvres présentés par les 25 participants. Ces derniers disent qu’ils sont confrontés au problème de l’écoulement de leurs produits. L’idée de créer un grand espace d’échanges entre les différents acteurs est souhaitable à plus d’un titre. Actuellement, faute de mieux les petits métiers exposent leur production au niveau de la chambre de l’artisanat qui est très exiguë et qui ne s’y prête pas.
Le représentant de l’office du tourisme d’Aïn-Témouchent, Kamel, est revenu sur l’idée de développer les activités annexes et d’accompagnement du secteur du tourisme, qui connait un grand essor ces trois dernières années. Sur un autre registre, le doyen du centre universitaire, en l’occurrence Bouchrit Kébir, dira que cette manifestation qui se déroule au centre universitaire Belhadj Bouchaïb, a pour thématique « les énergies renouvelables». Sur ce il précisa aussi que deux thèmes seront développés par les professeurs Nhari Idriss (d’Aïn-Témouchent) et Seladji Chakib (Tlemcen) et qui s’intituleront « l’Algérie de demain entre réalité énergétique et perspectives de développement durable » et « Energies renouvelables : Etat des lieux et perspectives de développement durable».
Entre les trois universitaires le mot développement durable et énergie renouvelable constitue la partie commune qui va susciter un grand débat et des enrichissements attendus sur la manière de chacun de concevoir les fondements de cette thématique pour laquelle l’Algérie a fixé l’horizon 2030 pour réaliser un taux de 40% de ses besoins énergétiques renouvelables, voltaïque et thermique.
Profitant d’une pause pour une prise de vue, l’on a été tenté de connaitre les impressions de Nouria Hafsi, la secrétaire générale de l’UNFA, qui dira en substance : « Nous sommes persuadées de l’importance accordée par l’Etat à la promotion de la femme et son importance dans le domaine du développement durable. »
Boualem Belhadri

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