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UNE CHARTE D’ÉTHIQUE DE L’UNIVERSITÉ DÈS LA PROCHAINE RENTRÉE : Chitour promet un projet de «thèses soutenues en anglais»

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems Eddine Chitour, a annoncé, hier, la nécessité de l’intégration de la langue dans toutes les filières, soulignant par la même occasion la possibilité de préparer des thèses en langue anglaise, dès septembre prochain.
Dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre Gouvernement-Walis, de deux jours, et qui a débuté, hier, au Palais des Nations, le ministre Chitour a annoncé la création de sept pôles d’excellence universitaires qui accueilleront ceux parmi les étudiants qui ont de «hautes qualifications» après avoir passé un concours d’admission. Annonçant par la même occasion l’entrée en vigueur, de la charte d’éthique de l’université dès la prochaine rentrée universitaire. Le ministre Chitour a précisé que notre pays « a un besoin annuel de quelque 20 000 diplômés universitaires ayant des compétences élevées». Les premières spécialités des pôles précités, le ministre a cité le droit, l’économie, la technologie, les mathématiques et l’intelligence artificielle. Pour le premier responsable du secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il est «nécessaire de changer le mode de fonctionnement» de l’université algérienne, ainsi que de «reconsidérer les programmes d’études ». Concernant ce qui a trait à la charte de l’éthique de l’université qui devra entrer en vigueur septembre prochain, celle-ci, a-t-il expliqué, «définira le cadre de coexistence de l’université et les relations entre les étudiants, l’enseignant et l’administration», tout en veillant, a poursuivi le ministre, «à mettre à l’abri l’enseignant des injonctions de l’administration» a-t-il précisé. Pour le responsable du Monde universitaire et la Recherche scientifique, la priorité, dira-t-il, «est de rétablir le statut de l’enseignant» ce qui se fera, notamment par la révision du mode de gestion qui prévaut dans nos universités, et ce, selon le ministre, pour «mettre fin au chevauchement qui existe entre l’administration et l’enseignement pédagogique».
Karima B.

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