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UN SYNDICALISTE ET UNE FEMME POLITIQUE POSENT LES PRéALABLES AU DIALOGUE : «La libération des détenus est indiscutable !»

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Les Algériennes et les Algériens se préparent demain à sortir pour la 20e fois de suite, dans une autre marche pacifique, pour revendiquer le changement politique et l’édification d’un État démocratique et de droits, mais aussi la libération des détenus politiques et d’opinion. Or ce vendredi, ne ressemblera guère à ses précédents, cette marche coïncide par «magie » avec le 5-Juillet, fête de l’Indépendance et de la Jeunesse. Elle sera donc sans doute une occasion au peuple pour prouver son appartenance à son Histoire et aussi à son mouvement pacifique et ses revendications qu’il n’est pas prêt à abandonner. Effectivement le peuple est déterminé d’envahir demain les rues de la capitale et de toutes les wilayas du pays. Selon les internautes sur les réseaux sociaux, vendredi sera un vrai « tsunami ».
Contacté hier, par nos soins, Boualem Amoura le SG du SATEF et membre du Forum de la société civile qui ont réussi le 15 juin passé à dégager une feuille de route de sortie de crise, nous a affirmé que «la marche du 5-Juillet permettra aux Algériens de se «réapproprier leurs histoire » dont ils sont « très fiers ». l’Histoire, continue Amoura que « le pouvoir essaie de déformer en cachant des vérités ». En ajoutant «le mouvement a permi au peuple de se réapproprier son Histoire». Notre interlocuteur pense que le 20e vendredi sera « mieux» que tous les vendredis passés,   c’est une fête pour nous, on célèbrera l’Indépendance comme jamais » indique-t-il. Avant de conclure « ce vendredi restera dans l’histoire ». Interrogé sur la participation de la société civile au Forum national du dialogue qui sera organisé au lendemain du vendredi (le 6 juillet), Amoura nous a affirmé que le forum de la société civile a donné le feu vert à ses membres d’y participer afin d’exposer leurs plateformes. Or Amoura refuse toute initiative ou dialogue en ce moment que ça soit avec le pouvoir ou entre les acteurs de la scène politique et nationale «pour le moment, il n’est pas question de participer à aucun dialogue, ni entre nous, ni avec le pouvoir », affirme Amoura en poursuivant « on ne peut pas proposer une alternative de sortie de crise, pour ce pour voir qui garde encore des prisonniers d’opinion » précise-t-il. Pour notre interlocuteur, la libération des détenus politiques et d’opinion est un préalable indiscutable « il faut que le pouvoir réel dégage une bonne volonté ». « Au lieu d’aller vers des apaisements, il est là à emprisonner des gens, et salir la mémoire de nos moudjahidine » faisant allusion à Lakhdar Bouregaâ commandant de la 4e wilaya historique pendant la guerre de Libération nationale qui a été mis en mandat de dépôt dimanche passé. En lançant à ce sujet « c’est inacceptablede participer dans n’importe alternative dans un climat déletère de terreur » conclut-il.

Assoul : «Ce vendredi ouvre de belles perspectives pour l’avenir du pays »
De son côté, la présidente de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Zoubida Assoul, a insisté sur la libération des détenus politiques et d’opinion comme un « préalable » principal pour entamer le dialogue. Pour ce qui concerne sa participation au Forum national du dialogue. Assoul nous a affirmé que la décision revient au pacte de l’alternative démocratique dont son parti est membre. Abordant la marche de demain, notre interlocutrice a indiqué que le peuple sortira en masse dans tout le pays, pour dire sa détermination d’aller vers une période de transition, afin de revenir sur le processu sélectoral basé sur de nouvelles règles en lui redonnant sa souveraineté.« Ce vendredi, coïncide avec le 5-Juillet c’est les signes qui augure un bon avenir pour l’Algérie » pense-t-elle, il ouvre aussi, selon elle, « de belles perspectives pour l’avenir de ce pays et le succès de cette révolution » espère l’avocate.
Sarah Oubraham

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