Un comité de coordination durable pour suivre les programmes d’irrigation agricole dans les régions du Sud et les Hauts-Plateaux a été installé, hier, par le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki et le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari.
Lors d’une réunion ministérielle entre les deux ministères conjointement avec Fouad Chehat, le ministre délégué chargé de l’Agriculture saharienne et de montagnes, tenue, hier, au siège du ministère de l’Agriculture à Alger, Arezki Berraki a affirmé que cette rencontre rentre dans le cadre de la réalisation du programme du Gouvernement qui vise principalement à élever les zones irriguées à travers le pays, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire, notamment en réduisant la facture d’importation. Ainsi le ministre a évoqué les efforts du secteur des ressources en eau pour mettre en œuvre cet important programme stratégique pour l’économie nationale à travers la mobilisation des ressources en eau de base sous toutes leurs formes (barrages, puits profonds, barrières d’eau ou grands transferts) et ceci pour « répondre aux besoins d’irrigation dans les grandes, petites et moyennes surfaces agricoles », ce qui se traduit par le résultat des investissements réalisés dans les différents programmes de développement en termes de satisfaction des besoins en eau destinée au secteur agricole, en attribuant environ 70% d’eau, soit 7 milliards de mètres cubes.
Par la suite, concernant le travail du comité installé, le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a indiqué qu’il est chargé de mettre en application un plan d’action de développement de l’agriculture saharienne, avec un nouveau caher des charges, et une nouvelle vision pour développer cette agriculture dans le Sud, affirmant que cette région dispose de grandes capacités du côte des ressources en eau qui seront mises à la disposition du ministère de l’Agriculture, tout en mettant un mécanisme qui veille sur ces ressources non renouvelables, indiquant par ailleurs que l’Algérie dispose d’un système qui préserve les foggaras.
De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chérif Omari, a promis de garantir toutes les conditions de travail pour les producteurs, agriculteurs et investisseurs, afin de développer ce secteur « notre objectif est de développer les régions rurales, les zones d’ombre, les montagnes, les Haut-Plateau et le Sud » dit-il comme priorité du secteur, ajoutant, lors de cette même rencontre, que ces régions permettront de développer notre production, pour « aller vers la diversité de notre économie nationale » déclare-t-il.
Pour rappel, lors de sa dernière sortie médiatique, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que notre agriculture saharienne peut aisément répondre aux besoins du pays en sucre à titre d’exemple ; ce qui va contribuer à la réduction considérable de la facture d’importation des produits alimentaires. Dans ce contexte, il a souligné que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural s’emploie actuellement à développer la culture des céréales dans les régions du Sud afin de réduire les importations du pays de cette denrée stratégique de 20 à 30 %, précisant d’ailleurs que c’est un objectif qui va effectivement être réalisé d’ici la fin de l’année en cours.
Sarah Oubraham
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