Accueil L'EXPRESS Un astronaute se fait DJ de l’espace le temps d’une première mondiale

Un astronaute se fait DJ de l’espace le temps d’une première mondiale

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L’astronaute italien Luca Parmitano se transformera mardi en DJ de l’espace, le temps d’un court set qui sera diffusé en direct depuis la Station spatiale internationale (Iss) au Festival de la culture de Stockholm (Suède) et à une nuit électro organisée sur un bateau de croisière à Ibiza (Baléares), annoncent des médias. Ce sera une première mondiale retransmise en direct sur le bateau, où devraient se trouver environ 3.000 personnes, et dans plusieurs sites où se déroule le festival de Stockholm, dans le but de rapprocher le grand public des activités de l’Agence spatiale européenne (Esa). Il sera également possible d’aller sur la page Facebook de l’événement pour suivre l’événement en direct. Luca Parmitano, 42 ans, a quitté la Terre le 20 juillet à bord d’une capsule Soyouz avant de rejoindre l’ISS pour une mission de six mois. Il a déjà effectué un premier séjour dans l’ISS en 2013. Il s’est donc entraîné à mixer auprès d’un DJ allemand Le Shuuk. Celui-ci a sélectionné divers morceaux qui seront à la disposition de l’astronaute pour son set. Pour mixer, Luca Parmitano utilisera une tablette de l’ISS sur laquelle a été chargé un logiciel spécial DJ. Cette opération atypique de l’Esa, réalisée en partenariat avec des organisateurs de festivals de musique et de croisières électro vise à toucher toute une communauté de jeunes dont la plupart ne vont pas faire la démarche d’aller s’intéresser à l’espace par eux-mêmes.

Une prothèse dentaire oubliée dans la gorge : le chemin de croix d’un opéré
Une mésaventure qui reste en travers de la gorge… littéralement: un homme qui n’avait pas retiré sa prothèse dentaire avant une anesthésie l’a avalée et elle est restée coincée huit jours dans son gosier avant que les médecins s’en rendent compte. Ce cas est raconté mardi dans la revue médicale BMJ Case Reports, et illustre la nécessité de retirer ses prothèses dentaires avant une opération. Car au-delà de l’anecdote, les suites de cet oubli ont été lourdes pour le septuagénaire: elles ont nécessité d’autres opérations ultérieures et une transfusion sanguine. Des conséquences dont il était loin de se douter, lui qui pensait avoir simplement égaré sa prothèse. Cet électricien à la retraite de 72 ans avait initialement été opéré dans un hôpital britannique (aucun détail n’est donné pour des raisons de confidentialité) pour lui retirer une grosseur sans gravité dans la paroi abdominale. Six jours après l’opération, il se présente à nouveau à l’hôpital: il se plaint d’avoir du sang dans la bouche, des difficultés à avaler et a tellement mal qu’il ne peut manger aucun aliment solide. Les médecins mettent cela sur le compte d’une infection respiratoire et des effets secondaires de l’intubation pratiquée lors de l’opération. Ils prescrivent au patient des bains de bouche, des antibiotiques et un médicament à la cortisone. Mais au bout de deux jours, il revient car les symptômes ont empiré. Il a la voix rauque et des difficultés à respirer, surtout quand il est couché, ce qui l’oblige à dormir assis tout droit dans son canapé. Il ne peut pas non plus avaler les médicaments qu’on lui a prescrits. Les docteurs suspectent une pneumonie d’inhalation, infection sévère qui peut survenir quand du liquide gastrique pénètre dans les poumons. Mais là, surprise: un examen endoscopique de sa gorge révèle la présence d’un objet semi-circulaire qui a causé des blessures internes. Cet objet est coincé contre l’épiglotte, le bout de cartilage qui empêche le passage des aliments et des liquides dans la trachée puis les poumons. Quand les médecins lui en parlent, l’homme fait le rapprochement avec sa prothèse dentaire, une plaque métallique sur laquelle sont serties trois dents de devant, qu’il croyait avoir perdue lors de son séjour pour la première opération.

Plus de 3 tonnes de cocaïne trouvées sur une plage au Maroc
Plus de trois tonnes de cocaïne dissimulées dans plusieurs colis ont été trouvées sur la plage de Sidi Rahal, dans la province de Berrechid (123 km au sud de Rabat), a rapporté lundi des médias marocains.
Les autorités locales et les gendarmes sont arrivés sur les lieux et une enquête a été ouverte sous la supervision du parquet compétent. « L’origine et la destination de cette importante quantité de cocaïne », demeurent jusqu’à présent inconnues, ajoutent les mêmes sources. Cette découverte est intervenue une semaine après que 37 paquets de cocaïne avaient été trouvés sur la plage entre les villes de Salé et Mehdia, près de la capitale Rabat. Dans son dernier rapport, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a souligné que le Maroc est l’un des principaux producteurs de la résine de cannabis en Afrique et fournisseurs de cette drogue pour l’Europe. L’agence onusienne basée à Vienne a indiqué dans son rapport annuel qu’une partie de la résine de cannabis d’origine marocaine, qui représente plus de 4% de la production mondiale (environ 5100 tonnes) est acheminée vers l’Europe, notamment pour les consommateurs des pays du Sud et de l’Est du vieux continent. La majeure partie des quantités de la résine de cannabis produites au Maroc sont expédiées via l’Espagne, où elle est acheminée en contrebande vers d’autres marchés de la région, a souligné également le document.
Se basant sur les informations fournies sur la base des saisies effectuées par les Etats membres de l’Union européenne (UE), l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime a précisé, en outre, que la culture de cannabis est pratiquée en plein air au Maroc et que les surfaces ne cessent d’augmenter au fil des années. A l’échelle mondiale, l’agence onusienne a constaté que le cannabis reste la drogue la plus largement consommée dans le monde.

La Russie demande à YouTube d’arrêter de promouvoir des rassemblements illégaux
Le service fédéral russe de supervision des communications et des médias, Roskomnadzor, a annoncé dimanche avoir envoyé une lettre à Google pour lui demander de cesser la promotion de rassemblements non autorisés (illégaux) via sa filiale de vidéos YouTube. « Un certain nombre d’organisations possédant des chaînes YouTube acquièrent des outils publicitaires de YouTube, dont les notifications ‘push’, afin de propager des informations concernant des événements de masse non autorisés (illégaux), dont certains qui visent à perturber les élections fédérales et régionales », a indiqué Roskomnadzor dans un communiqué. Ces notifications « push » sont également envoyées aux utilisateurs de YouTube qui ne sont pas abonnés aux chaînes de ces organisations, a poursuivi l’organisme. Si Google ne répond pas à cette demande, la Russie considérera cela comme « une interférence dans ses affaires intérieures et une obstruction aux élections démocratiques », a ajouté Roskomnadzor. De grandes figures de l’opposition russe ont organisé des rassemblements dans le centre-ville de Moscou au cours des trois derniers samedis après que leur candidature a été rejetée à l’élection du conseil municipal de la capitale, prévue pour le 8 septembre prochain.
La police a arrêté plus de 1.600 participants à ces manifestations non autorisées le 27 juillet et le 3 août pour divers délits, puis a libéré la plupart d’entre eux. Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué le ministre-conseiller de l’ambassade des Etats-Unis à Moscou, Tim Richardson, et lui a présenté une protestation officielle contre les Etats-Unis, qui ont encouragé le rassemblement non autorisé du 3 août en publiant le trajet de la manifestation.

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