Un an de prison ferme requis contre l’agresseur d’un élu

Accusé d’agression contre l’édile communale, mercredi dernier, lors d’une action de rue organisée au chef-lieu de commune d’Ath Laaziz, au nord de Bouira, par les habitants du village d’Izoulal, relevant de la même municipalité, un jeune homme de 23ans a été traduit, durant l’après midi d’avant-hier, devant le juge près le tribunal de Bouira. A l’issue de cette audience le juge a requis une année de prison ferme contre l’agresseur. La victime de cette agression, le maire en l’occurrence, était présente à l’audience où elle a pardonné devant le juge le geste de son agresseur qui a agi, selon le maire, dans un moment de colère. Selon des sources proches de cette affaire, un ‘’traité’’ de réconciliation entre les deux parties a été remis au juge en charge de cette affaire dont le verdict est attendu pour mercredi prochain. Il importe de rappeler en outre que cette affaire remonte à la matinée du mercredi dernier lorsque le premier magistrat de la commune d’Ath Laaziz s’et rendu sur les lieux d’une manifestation organisée par les habitants du village Izoulal, qui réclamaient une meilleure prise en charge de leur village. Le président de l’APC se fera agresser par un jeune homme alors qu’il tentait de prendre langue avec la foule, dans le but de la ramener à de meilleurs sentiments. Le maire muni d’un certificat médicale délivré par le médecin légiste a alors déposé plainte durant la même journée. Le jeune agresseur du maire se fera arrêter quelque temps après par les éléments de la brigade de la gendarmerie de la même commune, avant de le traduire devant le procureur près le tribunal de Bouira, qui l’a placé sous mondât de dépôt. Les habitants du village Izoulal ont, pour rappel, investi la rue dès que l’information de la mise sous mondat de dépôt de ce jeune homme a fait le tour de la région. Les manifestant qui clamaient l’innocence de leur concitoyen exigeaient sa libération sans conditions.
O. S.