Le pôle pénal spécialisé dans les crimes financiers et économiques du tribunal de Sidi M’hamed Alger a décidé, hier, de reporter le procès de l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de son ancien directeur de cabinet, Mustapha Rahiel, au 22 novembre prochain, à la demande du collectif de défense. l’ex- Premier ministre et son directeur de cabinet sont poursuivis, dans cette affaire, pour des chefs d’accusation liés à la corruption au niveau de la wilaya de Béjaïa, dont « abus de fonction et octroi d’indus avantages ».
Sont également poursuivis dans cette affaire, l’ancien wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, l’ancien secrétaire général de cette wilaya ainsi que l’homme d’affaires Laâlaoui Mahmoud. Par ailleurs, le pôle pénal financier et économique près le même tribunal a décidé, hier, de reporter le procès des propriétaires du groupe Condor, en l’occurrence les frères Benhamadi, au 15 novembre prochain. La décision de report fait suite à la demande de la défense qui a également introduit une demande de libération de l’accusé Omar Benhamadi, qui a été rejetée. Les propriétaires du groupe et les coaccusés sont poursuivis, entre autres, pour « blanchiment d’argent et dilapidation de deniers publics, incitation d’agents publics à exploiter leur influence pour l’obtention d’indus avantages, et financement occulte de partis politiques ».
Outre les frères Benhamadi, sont poursuivis, dans cette affaire, des cadres des secteurs de la Santé, des Transports, de la Poste et des télécommunications et de la Banque extérieure d’Algérie. Aussi, le Pôle pénal spécialisé dans les crimes financiers et économiques du tribunal de Sidi M’hamed, Alger, a décidé, hier, de reporter au 29 novembre courant, le procès de l’ancien wali de Djelfa, Hamana Guenfaf, poursuivi pour des chefs d’accusation liés à la corruption. La décision du report est intervenue suite à la demande du collectif de la défense. Placé en détention provisoire depuis le mois de mars passé, l’accusé est poursuivi pour plusieurs délits, dont notamment « octroi d’indus avantages, dilapidation de deniers publics et trafic d’influence ».
R. N.