Accueil ACTUALITÉ Travaux publics : 2016, l’année des bureaux d’étude, selon Ouali

Travaux publics : 2016, l’année des bureaux d’étude, selon Ouali

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Le ministre des Travaux publics, en l’occurrence Abdelkader Ouali était, hier, en visite d’inspection de travail dans la wilaya d’Ain Témouchent. Conduisant une importante délégation formée de ses proches collaborateurs et conseillers issus des principaux départements centraux, Ouali était accompagné du wali Hamou Ahmed Touhami et responsables des directions relevant du même ministère ainsi que des élus locaux et du P/APW par intérim. La visite, selon le chargé de la cellule de communication du cabinet du ministre s’inscrit dans le cadre  » de vérification du taux de réalisation des objectifs qu’a assignés le secteur et qui se résume dans l’amélioration de la fluidité du trafic qui est la résultante de développement de l’infrastructure routière, maritime et aéroportuaire, un préalable visant aussi à l’amélioration de l’essor économique de la wilaya, d’une part, et la promotion du confort et la sécurité au niveau du service rendu aux usagers, d’autre part. Derechef ceci veut dire développer et assurer les échanges économiques avec les wilayas limitrophes. » Selon les informations fournies à notre bureau durant la visite dans la wilaya d’Ain Témouchent, « le réseau routier est formé de 1416,4km dont 328km de routes nationales (RN),295km de chemins de wilaya (CW) et 794km de chemins communaux (CC) ». En matière d’ouvrages d’art la wilaya « dispose 81 unités sur RN 36 sur CW et 35 sur CC. » Quant aux infrastructures maritimes on enregistre deux ports de pêche à Béni-Saf et Bouzedjar et un abri de pêche en cours de réalisation (65%) à Madagh2. » Lors de la visite du port de Béni-Saf où il a suivi des explications en rapport avec le projet de réalisation d’une piste d’atterrissage (40% de taux d’avancement) qui en retard, le représentant du gouvernement n’a pas attaché la première priorité aux dépenses publiques consommées durant les trois plans quinquennaux (2005-2015) et qui s’élèvent à plus de 39 milliards de dinars mais son attention a été retenue par le fait de constater que plus de 200 km de routes ( CW et CC) sont dans un état lamentable et qui nécessitent une réhabilitation sans tarder. Un avertissement quelque peu sous entendu devait être compris par les responsables de son secteur à l’échelle de la wilaya. Si au niveau du port il a donné instruction ferme pour qu’au bout d’une semaine l’entreprise de gestion du port de pêche de Béni-Saf doit dégager des épaves qui bloquent l’avancée des travaux du projet de piste d’atterrissage et empiètent d’importants espaces qui devaient faire l’objet d’une cession au profit de promoteurs désirant investir dans le port, la réalisation de la voie de contournement Sud de la ville de Béni-Saf sur 06 km le long de la RN96 reliant Sid Sohbi et Béni Khaled, d’une part, et le projet d’évitement Sud-Ouest de Béni-Saf sur 06km avec construction d’ouvrage d’art, d’autre part, ont fait susciter de vives réactions de la part du ministre qui a constaté une mauvaise gestion dans l’élaboration des études des POS et en matière de réalisation des projets qui accusent des retards avec des anomalies qui laissent supposer beaucoup de choses. Séance tenante il ordonne les représentants du bureau d’étude et de l’entreprise de réalisation avec lesquels une réunion de mise au point est programmée au ministère au courant de la semaine en cours ou celle d’après. 2016 , dit-il, sera l’année des bureaux d’études. Et finis les aventuriers et aventuristes. Il répéta cette expression trois fois de suite. Un travail détaillé attend les invités du ministère et il est dit qu’il faut revoir et l’étude et le planning de travail quitte à le revoir pour rattraper le retard, d’un côté, et renforcer les moyens de l’entreprise de l’autre. Il dira aussi que ce n’est pas l’administration qui doit suivre l’entreprise mais c’est à celle-ci de suivre les consignes de l’administration. Les choses doivent changer et seulement les bureaux d’étude d’envergure et les entreprises qui ont fait preuve de savoir faire, de compétence avérée qui seront retenues. Un assainissement s’impose de lui-même.
Boualem Belhadri

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