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Tizi-Ouzou : Plus de 30 participants à la première édition de Tizi-Graffiti

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Quelque 35 jeunes participent à la première édition du festival d’expression urbaine «Tizi Graffiti» lancé, par la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS) et l’Office des établissements de jeunes (ODEJ), à l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’Indépendance et de la jeunesse, a-t-on appris des organisateurs.

Cet événement dédié à l’art de la rue organisé en partenariat avec l’association de la promotion du tourisme éducatif et des échanges de jeunes artistes et le collectif de jeunes artistes en Street art (l’art de la rue), a regroupé des graffiteurs de différentes wilayas qui donnent libre cours à leur imagination sur les murs du stade
1er-Novembre et de l’auberge de jeunes de Tizi-Ouzou. «L’objectif de cette manifestation est de promouvoir l’expression urbaine qui est un véritable art et de révéler les talents des jeunes algériens en leur offrant une occasion et un espace pour se dévoiler», soulignent les organisateurs. Une occasion que les adeptes du street-art ont mis à profit pour orner les deux murs qui leur ont été réservés dans le cadre de ce festival de belles fresques riches en couleurs et dont certaines sont explicites «peace»(paix), «sport», «Youth»(jeunesse), représentation d’éléments de l’identité amazighe, alors que d’autres sont carrément indécodables, a-t-on constaté. Ce festival a attiré la curiosité des passants qui s’arrêtaient pour observer les jeunes artistes à l’œuvre et prendre des photos et des selfies, dans une ambiance bon enfant. Tizi graffitis se poursuivra demain, dernier jour de ce festival qui véhicule un message de paix d’amour et de tolérance, a-t-on appris des organisateurs. Ces dernières années, le Street art est revenu en force en Algérien avec les campagnes de nettoyage et d’embellissement de cités et quartiers, initiées par des jeunes volontaires pour égayer le cadre de vie des populations urbaines. Dans la ville des Genêts, certaines œuvres de cet art éphémère, réalisé il y a environ deux ans, sont encore visibles dans quelques quartiers, tandis que d’autres ont été effacées par les aléas du temps.

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