La couverture médiatique de la guerre sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza a pris un tournant dangereux avec l’assassinat ciblé des journalistes. Ces témoins de la vérité sont dans le collimateur d’Israël. Hier, cinq journalistes d’Al-Jazeera ont été assassinés. Ce n’est pas une première. Depuis octobre 2023, au moins 270 professionnels des médias ont été tués. Ce qui est encore plus affligeant au-delà de tuer un journaliste, c’est de le qualifier de « terroriste ». Anas al-Sharif, Correspondant de guerre connu des téléspectateurs de cette chaîne qatarie, était un « terroriste déguisé en journaliste » ! Voilà comment l’entité sioniste a présenté un journaliste palestinien pour « valider » son assassinat. Mais pourquoi spécialement lui alors que ses collègues Mohammed Qreiqeh, Mohamed Khaldi, Ibrahim Zaher, Moemen Aliwa et Mohammed Noufel, ont été aussi tués à ses côtés ? Dans cette tentative de dissimuler la vérité et de détourner l’attention d’une opinion mondiale acquise à la cause palestinienne, l’entité sioniste peut compter sur le concours de médias à sa solde. Car, il y a encore pire que ce que nous venons d’apprendre. C’est lorsque des journaux, pas peu connus à l’échelle mondiale, font siennes les thèses sionistes.
Dans cet exercice de propagande, la palme d’or, dans sa version lugubre, doit revenir au média allemand « Bild ». Ce journal semble même s’inspirer des méthodes de Joseph Goebbels. Il a repris à son compte les allégations sordides de l’armée israélienne, selon lesquelles le journaliste Anas al-Sharif était un « terroriste déguisé en journaliste. Bild n’est pas n’importe quel média. Il dispose d’un fort tirage, il comptait environ 6,93 millions de lecteurs par numéro et se vendait à environ 1,02 million d’exemplaires par jour en 2023. C’est une deuxième mort pour le journaliste. Alors que son plan de réoccupation de la bande de Ghaza a provoqué une levée de boucliers mondiale, l’entité sioniste pousse le bouchon encore trop loin. Hier, l’armée israélienne a opéré des frappes aériennes qui ont fait au moins 34 morts.
Le bilan du génocide grimpe à plus 61 500 Palestiniens morts et 153 575 blessés. La famine, employée comme arme de guerre, a tué 222 personnes dont au moins 100 enfants. Depuis octobre 2023, les forces d’occupation sionistes commettaient des massacres à ciel ouvert. C’est-à-dire, au vu et au su de tout le monde. La nature génocidaire de l’agression sioniste a été documentée. Et même certifiée au niveau des Nations unis et de son organe judiciaire, la Cour internationale de justice. Aucun journal et aucune chaine de télévision à travers le monde ne pourraient contester cette version des faits. Même le bras médiatique de l’entité sioniste s’efforce à cacher la vérité.
Farid Guellil










































