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TENUE HIER DES 9ES RENCONTRES INTERNATIONALES DE PHARMACIE D’ALGER : Abdelhak  Saïhi responsabilise les pharmaciens

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À l’occasion de l’ouverture des travaux des 9es rencontres internationales de pharmacie d’Alger, qui se sont déroulsé hier en matinée à l’hôtel Aurassi, sous le thème « Responsabilités et mutations de l’exercice pharmaceutique », le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelhak Saïhi, a déclaré que « les progrès médicaux et technologiques modernes imposent au pharmacien d’autres responsabilités dans le domaine ».

Dans son allocution, le MS a ajouté que « le pharmacien a été confronté à une maladie que nous n’avions pas connue auparavant, d’où l’importance de reconsidérer la responsabilité du pharmacien, que ce soit dans le secteur public ou privé », soulignant que « cette responsabilité est de servir le patient, et qu’elle requiert une éthique qui concerne tous les acteurs du secteur de la santé ». Dans le même contexte, Saihi a indiqué que « la consommation excessive de médicaments et d’antibiotiques est inacceptable », notant que « les médicaments ne peuvent être délivrés que sur ordonnance, d’autant plus que le pharmacien en porte l’entière responsabilité », appelant à « la nécessité de prendre en compte cet excès, qui nuit à la santé du citoyen ». Par ailleurs, le ministre de la Santé a souligné « la nécessité d’entrer dans un nouveau monde, qui est le monde de la numérisation, qui a facilité l’accès à un monde moderne », rappelant que « la digitalisation est au service du travail du pharmacien et du système de santé ».
Soulignons que cet évènement, qui a été organisé par la section ordinale régionale des pharmaciens d’Alger, sous les parrainages des ministres de l’Industrie pharmaceutique et de la Santé et sous l’égide du Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), a été « l’occasion de concrétiser le jumelage entre les Ordres de pharmaciens d’Algérie et de Côte d’Ivoire, ainsi que l’organisation d’une session de l’Inter-Ordre des Pharmaciens d’Afrique avec la participation de 12 pays ». Une édition 2023 Cette édition 2023 qui a vu la participation des autorités sanitaires, des organisations professionnelles et syndicales, des Ordres d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Nord, d’experts algériens et étrangers, des professionnels du secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique, en présence de 1.500 pharmaciens toutes catégories d’exercice confondues. Par ailleurs, ces rencontres ont permis de débattre de nombreuses questions, notamment « comment amorcer la transition vers la pharmacie de demain, les meilleures évolutions des pratiques pharmaceutiques à travers le monde dont peut s’inspirer l’Algérie, les solutions pour régler les problématiques d’accès aux produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux, ainsi que la numérisation des services en officines », comme précisé dans un communiqué de l’APS.
Lors des 8es rencontres d’Alger, qui se sont tenu le 15 octobre 2018 au Centre international des conférences (CIC), en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Mokhtar Hasbellaoui, sous l’égide du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, et sous la thématique « Exercice pharmaceutique et loi sanitaire », outre l’éclairage apporté sur la nouvelle loi santé publiée sur le journal officiel au cours du mois de juillet 2018, la qualité des pratiques pharmaceutiques a largement été évoquée, ainsi que de nombreux sujets, notamment la problématique des ruptures de stock.
Ce fût l’occasion pour que les pharmaciens officinaux, industriels, distributeurs, hospitaliers et biologistes, puissent donner leur avis au sujet de la nouvelle loi sanitaire, et pour qu’ils puissent formuler des recommandations qui permettront aux textes d’application de la loi sanitaire d’être en phase avec leurs pratiques. Un rendez-vous qui a également permis aux pharmaciens, tous secteurs confondus, de trouver des solutions, surtout pour les médicaments ne disposant pas d’alternatives thérapeutiques, et de renforcer ainsi les liens de confraternité entre les pharmaciens algériens. En marge de ces 8e rencontres, il a été convenu la mise en place des systèmes d’information performants permettant de suivre ces ruptures d’approvisionnement, ainsi que la mise en ligne par le Conseil de l’Ordre algérien d’un portail internet, un outil permettant aux pharmaciens algériens de déclarer les ruptures et aux Conseils de les suivre de près et de prendre les décisions qui s’imposent. À noter que lors de cette rencontre, des séances d’information et sessions ont été organisées, dont une séance sur l’impact de la loi sanitaire sur la pharmacie d’officine, la biologie et la pharmacie hospitalière, une séance sur l’impact de la loi sanitaire sur la pharmacie d’officine, la biologie et la pharmacie hospitalière, ainsi qu’une session sur l’éducation thérapeutique et les nouvelles missions du pharmacien.
Dans cet ordre d’idées, rappelons que concernant les principes fondamentaux en matière de santé en Algérie la loi n°18-11 du 2 juillet 2018 relative à la santé a prévu un certain nombre de principes fondamentaux et a dicté un esprit en matière sanitaire, résumés essentiels par l’égal accès aux soins, la garantie de la continuité du service public de santé et la sécurité sanitaire, à travers un secteur public fort. Des principes qui ont mis en avant les obligations de l’État en matière de santé, les droits et obligations des patients, et les compétences en matière de loi sanitaire. Rappelons aussi que le 14 février 2022, quarante textes d’application de cette loi sanitaire ont été examinés au niveau du Gouvernement.
Hamid Si Ahmed

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