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Tebboune fixe le cap 2025 

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, se pliera, aujourd’hui, devant le Parlement national réuni en congrès, à l’exercice traditionnel du Discours sur l’état de la Nation au titre de la fin de l’année 2024. Ce qui est une deuxième allocation en l’espèce depuis notamment son instauration comme tradition républicaine en décembre 2023. 

Dans la forme, ce discours revêt une importance symbolique. Celle qui voudrait qu’un chef de l’État à la tête de la première institution du pays présente le bilan de l’année et esquisse l’ébauche du prochain exercice. Dans un champ plus large, il n’est pas exclu, pour le Président,  un retour rétrospectif sur l’ensemble des réalisations accomplies durant le premier mandat. Cette hypothèse pourrait être justifiée par la fin 2024 qui, numériquement, boucle le quinquennat présidentiel entamé à la fin 2019. 

Sur le fond, ce discours fort attendu par la Nation s’entend comme une feuille de route élaborée à partir de l’expérience de cet exercice en voie  d’achèvement pour aborder, avec plus de certitude, un 2025 sur les chapeaux de roues. Une année décisive à considérer les grandes ambitions de l’Algérie nouvelle d’un Président qui fera de son deuxième mandat un tremplin pour une véritable émergence économique. Mais, on ne peut ne pas parler de 2025 sans regarder dans le rétroviseur pour rappeler le contexte dans lequel intervient l’événement du jour. 

En effet, depuis l’ouverture de l’année sociale dans toutes ses dimensions, le président Tebboune a opérée des remue-méninges à tous les niveaux d’activité de la vie nationale. L’objectif étant de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. A commencer par le remaniement du Gouvernement qui a vu l’arrivée d’un bon nombre de ministres et la création de nouveaux portefeuilles et sous-portefeuilles pour des objectifs bien précis. 

Peu après, il y a eu un mouvement dans qui a touché les walis et les walis délégués comme corps de l’Etat qui, par ailleurs, et durant la rencontre tenue les 24 et 25 décembre courant, a été remis à jour par le Gouvernement. Ultime réglage apporté sur l’échiquier de la ressource humaine de l’Etat, le Président a opéré, hier, un mouvement partiel dans le corps  des chefs de postes diplomatiques et consulaires. Ce changement a touché 28 ambassadeurs, six consuls généraux et cinq consuls. 

Autant dire que l’appareil diplomatique sera mis à contribution dans le prochain exercice qui s’annonce de bon augure.

Farid Guellil 

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