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Tebboune et l’Algérie qui avance

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Constance et méthode. Hier c’était le 2ème discours à la Nation que le président Abdelmadjid Tebboune prononcait devant la représentation nationale. Le 17 mars 2020, soit moins de trois mois après son arrivée à la tête de l’État, Abdelmadjid Tebboune s’était adressé à la Nation dans un discours télévisé pour faire part des mesures de prévention qu’il avait prises suite à l’inquiétante propagation, à travers le monde, de la pandémie du coronavirus. Mais c’était avant la Constitution de 2020 et son article 150 qui stipule que « Le président de la République peut adresser un message au Parlement », comme il l’a fait l’an passé et hier. Cette précision qui a l’air de pure forme, permet de mesurer la relation étroite qu’a toujours eu le président Tebboune avec le peuple. C’est aussi l’occasion pour le Chef de l’État, d’expliquer les décisions importantes qu’il est appelé à prendre pour le pays. C’est ainsi qu’en décembre 2023, son discours devant la représentation nationale, était un rappel de son objectif de mettre en place « la nouvelle république » débarrassée de « la corruption, de l’opacité, des détournements et de la gabegie ». Il avait également fait une première évaluation, entre autres, de l’instauration de l’allocation chômage et de la prise en charge des zones d’ombre.
Comme il avait expliqué les objectifs attendus du grand chantier de la numérisation aujourd’hui en voie d’achèvement. Hier, pour le premier discours à la Nation de son deuxième mandat, le Chef de l’État a tenu à préciser que s’adresser au peuple par le biais de ses représentants est une « nouvelle approche » pour instaurer une « tradition institutionnelle (qui) ravive et renforce le fait d’être au service des citoyens et de la patrie… ainsi que le rôle des parlementaires qui portent les espoirs et les préoccupations des citoyennes et des citoyens ». Sur le sujet que toutes les formations politiques attendaient, le président Tebboune a été clair : « J’ai promis à la classe politique d’ouvrir un dialogue pour renforcer le front intérieur et cela se fera de manière organisée » a-t-il précisé. Comprendre qu’il ne faut pas céder à la précipitation pour faire en sorte que ce dialogue soit « profond et inclusif et non purement discursif ».
Tenant compte des divers dialogues organisés au cours des trois dernières décennies et des enseignements qu’il faut en tirer. S’agissant de la corruption, le président reste intraitable :« Nous ne cesserons de lutter de toutes nos forces contre la corruption » a-t-il répété avec force. Sans aucun marchandage. Il a même ajouté à ce sujet : « Nous avons opéré des changements dans le domaine de la justice afin de rétablir la confiance des citoyens en l’État, de consacrer le principe de séparation entre argent et politique ». On ne peut plus clair. On peut résumer la méthode Tebboune dans sa volonté de reconstruire sur de solides fondations l’État de droit et aller vers la « nouvelle Algérie » par la rigueur en écartant l’improvisation. C’est toute la profondeur de son engagement !
Zouhir Mebarki

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