Le temps est compté pour l’héritage empoisonné laissé à la Maison Blanche par l’ex-président américain Donald Trump.
Il n’y a qu’à suivre les décisions de son successeur pour le constater. Aussitôt a-t-il pris les rênes de la maison, Joe Biden annonce la couleur par la signature de 17 décrets comme actions immédiates contre son prédécesseur.
Et les choses se sont accélérées depuis le 20 janvier dernier qui a consacré l’investiture du démocrate. Y compris pour le fameux deal conclu par Trump avec le Maroc et Israël au détriment du peuple sahraoui.
Ainsi, selon le célèbre journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, le président Biden a gelé la décision portant reconnaissance au Maroc d’une supposée souveraineté sur le Sahara occidental. Une décision qui ne risque pas de tomber dans l’oreille d’un sourd, puisqu’au jour d’aujourd’hui, le Maroc continue à croire qu’il dispose des territoires occupés sahraouis en s’accrochant à l’illusion « trumpiste ».
À en croire le rédacteur en chef du site « raïalyoum » et fondateur du quotidien « al-Quds al-Arabi », l’administration Biden met les bouchées doubles à l’effet de faire tomber toutes les décisions controversées du président américain sortant. C’est le cas, par exemple, de la vague de normalisation avec Israël engageant plusieurs pays arabes sous le parrainage de Trump.
Mais, la question harassante héritée par Biden reste la décision de reconnaître au Maroc un supposé droit qu’il n’a pas, notamment sur le Sahara occidental. Autrement, considère Abdel Bari Atwan dans un message vidéo diffusé sur sa chaîne YouTube, « le plus dangereux », qui a poussé l’administration Biden, dès le premier jour, à décider de geler l’engagement des États-Unis pris sous Trump de reconnaître « la marocanité » du Sahara occidental.
F. G.