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Solidarité avec la mère sahraouie,Tekkber Haddi, hier, à Alger : Louisa Ighilahriz aux avants loges

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Un rassemblement s’est tenu, hier, à la maison de la presse, Tahar Djaout, Alger, de soutien à la mère sahraouie Tekkber Haddi. qui a observé une grève de la faim depuis plus d’un mois, devant le consulat marocain, à Las Palmas, Espagne, réclamant la dépouille de son fils, âgé de 21 ans, mort à Laâyoune, dans les territoires occupés du Sahara occidental, pour procéder à un examen d’autopsie. Chose que les autorités coloniales marocaines refusent. Initié par un collectif de journalistes de la presse écrite et audiovisuelle,du secteur privé et public, un appel-pétition a été lancé lors de ce rassemblement, rejoint par des citoyens, jeunes et moins jeunes de différents profils, pour marquer leur solidarité avec la mère Tekkber, et leur soutien à la cause du peuple sahraoui. Parmi les présents, on citera, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps), le docteur Saïd Ayachi, d’ ex-officiers de l’ANP, dont le général-major Medjahed Azouz, des militants de partis politiques et de la société civile ainsi que des représentants de la cellule de communication de l’ambassade sahraouie, à Alger et bien sûr la moudjahida Ighilahriz Louisa. Par sa présence, cette dernière a donné une portée significative, à plus d’un titre, à cette action de solidarité, notamment en se reconnaissant, dans le combat de la mère Haddi et de celui de son peuple, contre le joug colonial marocain et ses soutiens. Par sa signature de l’appel-pétition, celle qui a connu dans les prisons coloniales de la France, la torture et les violations des droits de l’Homme, appelle les consciences libres à travers le monde « à briser la règle du silence arbitrairement imposée au combat du peuple sahraoui ». Invitée par les membres du collectif à s’exprimer, humblement elle déclare « le combat de la mère Tekkber, pour que le voile soit levé sur la mort de son fils et que les responsables de son assassinat soient traduits devant la justice » indique-t-elle « est plus que légitime » affirme-t-elle avant d’ajouter « je la comprends, je la soutiens et je suis solidaire avec la maman sahraouie, Tekkber Haddi ainsi de la cause juste et légitime de son peuple pour l’indépendance». Après la lecture par les membres du collectif des journalistes de l’appel-pétition, les présents ont vite fait de manifester leur engagement, en paraphant le document. Lequel s’adresse « aux confrères et consœurs, ainsi que toutes les consciences libres à travers le monde » précise-t-on, pour mettre un terme au black-out politico-médiatique entourant le combat de la mère Tekkber et celui du peuple du Sahara-occidental, pour son droit légitime à l’autodétermination. Les premiers signataires de l’appel, « interpellent » la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) , son secrétaire général, BanKi-Moon à assumer leurs responsabilités engagées, en 1991, pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Ne manquant pas de pointer du doigt la politique de deux poids deux mesures de membres du CS de l’ONU, à l’origine, du blocus politico-médiatique entourant le combat du peuple du Sahara-occidental, les rédacteurs du document soulignent que le soutien et la solidarité avec la mère Tekkber, les détenus sahraouis dans les prisons du colonisateur marocain et les manifestations pacifiques des sahraouis des territoires occupés « le combat pour les droits de l’Homme prendra son sens et retrouvera sa pertinence » précise-t-on. L’appel-pétition est à signer, par l’envoi du nom, prénom, profession et pays, à l’adresse : elwali.sahraoui@gmail.com soit sur la page facebook : Sauvons la mère Tekkber Haddi, pour les transmettre à l’ONU, l’UE, l’UA, Ligue arabe et les organisations des États Latino-américains. Le collectif des journalistes concluant leur appel-pétition en soulignant qu’« aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de continuer de nous taire devant les souffrances de tout un peuple, maintenu en ce troisième Millénaire sous un système colonialiste ».
Karima Bennour

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