SNTF : reprise du trafic ferroviaire après trois jours de débrayage

Le trafic ferroviaire a repris hier en fin de matinée après trois jours de grève observée par des chefs de trains et des contrôleurs à l’appui de revendications salariales, a-t-on appris de source proche de la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).
« Le trafic des trains a repris hier sur l’ensemble du réseau ferroviaire national », a indiqué Yacine Bendjaballah à l’APS. »Nous avons discuté avec les travailleurs et un accord a été trouvé » pour débloquer la situation, a-t-il ajouté. Mercredi dernier, des chefs de trains et des contrôleurs avaient déclenché une grève illimitée, demandant notamment une accélération de leur reclassement. Le débrayage des chefs de train et des contrôleurs a été déclenché «pour demander une nouvelle classification des postes, et nous espérons une intervention du SG de l’UGTA pour mettre un terme au conflit », a indiqué à l’APS Lounici Ahcène, membre fédéral et membre de la section syndicale «trains Alger», peu avant la fin du débrayage.
«Le (millier) de chefs de trains et de contrôleurs n’ont pas bénéficié de reclassement depuis plusieurs décennies», a souligné de son côté Zoubir Balaman, secrétaire général de la section syndicale «trains Alger».Le trafic ferroviaire avait été paralysé depuis mercredi dernier sur l’ensemble du réseau national, en l’absence d’un service minimum. Hier, quelque voyageurs se sont présentés devant les portes de gares restées fermées jusqu’à 12.30, alors que les préposés aux guichets étaient à leur poste de travail, a-t-on constaté. Aux abords de la gare de l’Agha et de la gare centrale, quelques taxis et des transporteurs clandestins proposaient leurs services aux voyageurs, qui n’étaient pas au courant de ce débrayage. En mars 2014, un débrayage de neuf jours avait été observé par les travailleurs de la SNTF, à l’appui de revendications salariales. La direction générale, après des négociations serrées, a répondu positivement aux revendications des travailleurs.